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Le 125ème RI régiment de POITIERS  1914/1918

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19 décembre 2023

BUT DE CE BLOG

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Avertissement qui est bien d actualité le pillage et l utilisation de ce travail est bel et bien au gout du jour merci de respecter Ce site reflète le travail de Mémoire entrepris depuis plusieurs années, avec le concours et la gentillesse de plusieurs...
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19 février 2024

L 'offensive allemande de 1918 GRIVESNES-MERY

       

   Num_riser0007

      Le 125ème régiment d'infanterie incorporé au sein de l 'armée DEBENEY se voit confier le secteur de GRIVESNES. Il obtiendra au cours des combats du 9 mai 1918, sa deuxième citation à l'ordre de l'armée et le port de la fourragère aux couleurs de la croix de guerre.

Capture3

             91_La_Belle_Defense_du_Chateau_de_Grivesnes

 

     Le régiment embarque à Ainvoux près de Blainville, et prend les cantonnements d'alerte aux abords de Maingelay où il est placé en réserve.

maingnelay

Finalement,le 125ème se voit attribuer le secteur de GRIVESNES où plusieurs unités se sont couvertes de gloire.

Illustration_20__20Grivesnes_20002

 

grivesnes eglise

 

Le 2ème Bataillon relevait le 25ème BCP le 15 avril. Bien que le chateau soit en notre possession, le parc lui, était bel et bien aux mains des allemands. La mission du 125ème était de reprendre cette position et de reporter la ligne, au dela des limites du parc de façons à avoir des vues, sur le village en ruine de Malpart, et sur le plateau de Bouillancourt.

Capture

positions du 125éme avant l attaque

 

Num_riser0006

(source jmo du 125émeRI MDH SHD SGA)

    L'attaque fut fixée au 9 Mai. Après une préparation d'artillerie par obus de gros calibre, les hommes du 2eme Bataillon s'élancèrent sans attendre la fin du barrage. Bravant les éclats de notre propre artillerie en effet: vers 17h30 la 10 eme compagnie a été stopée dans sa progression pendant une heure par le tir de barrage declanché par notre  artillerie qui tua ainsi 10 hommes et qui en blessa une dixaine  d autres de plus plusieurs hommes furent commotionnés et ce en dépit des signaux qui demandaient l allongement du tir 

les 1èr et 3ème bataillons assuraient le soutien du 2 eme dans cette attaque, les anciens de l'Yser et de la Côte 304, entrainaient les jeunes de la classe 18 dont c'était le baptème du feu. Baionnettes aux canons, les lignes allemandes étaient en notre possession et 20 minutes plus tard, les deux autres bataillons avaient coiffés les deuxième et troisième lignes, dépassant ainsi l'objectif fixé. Cette attaque avait malgré les pertes inévitables(la perte entre autre du chef du 3éme Bataillon le CBT Brivot tué a la tete de son bataillon,remplacé par le chef e bataillon Riaud rapportée au 125ème un beau bilan : environ 300 prisonniers des 253éme et 254 éme IR des mitrailleuses et 7 minenwerfers capturés.et ce malgré la perte de 38 tués 156 blessés

Cette attaque fut conçue par le Colonel Maurel et son etat major

La mission du régiment est de prendre le parc du chateau s y installer et résister faces aux contres attaques  de l'ennemi. Les points à atteindre: s'emparer des lignes allemandes situées à 150 metres de l est du parc

Capture

(source jmo 125 eme /sga mdh)

Missions des bataillons

3 eme Bataillon (bataillon Brivot)

-Enlever la partie nord du parc et se relier aux unités en place à hauteur du bois Poignard 

-s'ètablir sur les lignes prévues en fin de bond.L articulation du bataillon se fera sur ses unités renforcées par une section de pionniers et une demie section de lances flammes

-Se réorganiser  sur les lisieres du parc en lignes de soutien

-Organiser la rèsistance dans le verger

2 eme Bataillon( bataillon Lussaud)

-Enlever la partie sud est du parc

-se relier aux organisations en place

-installer une ligne de résistance

Ce bataillon sera renforcé par une compagnie du 114 emeRI qui sera en position du chemin saint aignant et en outre une 1/2 section de lance flammes sera ajoutée à ses effectifs

1er Bataillon(bataillon Degua)

-S assurer ,aprés le début des mouvements des deux autres bataillons,de l intégrité des lignes actuelles

-pousser une compagnie dans le parc de façon a gagner la lisiere Est du parc

-Assurer le ravitaillement en vivres ,munitions, favoriser l evacuation des blessés

- etre en mesure de contre attaquer au Nord du parc en cas de réactions ennemies

     Le régiment sera appuyé  en artillerie par 3 groupes des 249éme et 49 éme RAC

2 groupes du 155 eme Ra et un du 220 et, par de l artillerie de tranchéeDe plus 4 Groupes des divisions voisinesDes unités de mitrailleuses seront adjointes au dispositif, 2 sections du 1 er bataillon qui devront etre en mesure d'encager la premiere ligne allemande. 2 sctions de mitrailleuses du 2 eme bataillon qui auront la mission d'interdire et d'arreter tous les mouvements en provenance du sud est du ravin de malpart.D autre part une section de mitrailleuse du 114 emeRI etablira un barrage ainsi que celle  du 135 eme Ri

Le Pc du chef de corps est situé  a 400 metres au nord du parc

 

Grivenes prisonniers_p (Copier)

(prisonniers des 253 et 254 ir allemand)

Malgré ce succés incontestable, le régiment s'organisait afin de parer à la contre attaque que les allemands ne manqueraient pas de développer. Stoïquement sous les tirs et sous les directives des commandants de compagnies et chefs de sections, les poilus manient pelles et pioches amménageants les positions afin de recevoir l'ennemi. Le lendemain, l'ennemi par trois fois, tente de reprendre ses positions. Ses colonnes qui tentaient de s'infiltrer par les couverts du bois de Bouillancourt et des ruines de Malpart étaient prises d'enfilade, par les tirs croisés des mitrailleuses et des fusils, laissant devant le front du régiment, de nombreux morts et blessés. les 253éme et 254éme IR furent anéantis

Num_riser

les cadavres allemands dans le parc attestent de l'apreté de la bataille qui s 'est déroulée pour la tentative de reconquéte de cet espace

image008

Num_riser0007(extrait JMO125éme MDH SGA)

Cette action à GRIVESNES valut au 125ème RI sa deuxième citation à l'ordre de l'armée, venant s'ajouter à celle de la Côte 304 et aux deux autres obtenues en Belgique. Cette citation accordait au 125éme Régiment d'infanterie le droit de porter la fourragére aux couleurs de la croix de guerre 14/18

           Num_riser0001

  Voici le texte de la citation obtenue par le 125ème RI, aux combats de GRIVESNES

       " le 125ème Régiment d'infanterie, sous les ordres du Lieutenant Colonel MAUREL,a le 9 mai 1918,attaqué après une courte et violente préparation d'artillerie une position fortement tenue et trés solidement organisée s'est élancée à l'assaut, avec une ardeur telle, que les organisations ennemies furent débordées, et les mitrailleuses capturées avant d'avoir pu entrer en action. A atteint en 20 minutes tous ses objectifs qui lui avaient été assignés les a organisés immédiatement et les a conservés malgré trois contre attaques. A capturé au cours de cette affaire 290 prisonniers, dont 5 officiers, 25 mitrailleuses, 7 minenwerfers et un important matériel."

                Le Général DEBENEY COMMANDANT LA PREMIERE ARMEE

  le fanion de la 7 eme copagnie avec ses citations 7 eme cie = 2 eme bataillon

fanion 7 eme compagnie

L hommage des vivants aux morts..

 

grisvesnes

(collection perso)

monument 125 eme 325eme Grivesnes

 suite a un  message deposé sur mon blog une aimable personne m a fait CADEAU de ces deux photos

le chateau de Grivesnes et de cette plaque qui sera inaugurée le 11 novembre 2016

je vous remercie Vivement Jacques

plaque 125 grivesnes (2)

plaque 125 grivesnes (1)

 Le 125 eme Ri a perdu cette journée là 14 tués 95 blessés dont le commandant Brivot (chef du 3 eme bataillon)

 Les combats pour Mery

mery

          Après une période de repos de quelques semaines, le 125ème se trouvait engagé fin juin, dans une contre attaque.

Placé sous les ordres du Général Mangin

          MANGIN

         

Capture

Capture (Copier)

( extraitjmo125éme SGA SHD MDH)

    les positions de départ du 125éme RI étaient situées dans le bois de montgerain.Le régiment était placé en soutien du 114émeRI.Le 11 juin le  régiment avait pour objectif les lisieres nord et est de Cuvilly et les hauteurs comprises entre Cuvilly et le grand bois.Précédant le barrage et le 114éme, le 125éme s élance.I occupe le parc du chateau de Sechelle.

chateau de sechelle cuvilly

Le 114 éme arréte sa progression et passe en soutien les 1ér et 3éme bataillons entament la progression .Le 2éme est placé en soutien.L ennemi réplique au barrage d artillerie par de violents tirs freinant ainsi les unités encadrant le 125éme.Le village de Méry est abordé par son nord par les 2éme et 3éme bataillons , le 1ér ,lui, est passé par le sud en attaquant les positions ennemies s'établissant au sud de la route Méry-Resson d une part et dans les tranchées Durand et sur la cote 134.Contre-attaqué le bataillon est appuyé par le 2éme.Le colonel recoit l ordre de défendre le village de Méry.cette mission échoit au 3éme bataillon et aux unités du génie.Le 125éme restera sur ses positions jusqu'au 13 juin.La 2éme compagnie fera partie d'une attaque prononcée par le 114 éme sur le bois Merlier.Cette compagnie fera 50 prisonniers dont un chef de bataillon 10 mitrailleuses et 5 minenwerfers.La réaction ennemie ne se fait pas attendre.Méry est bombardé ainsi que les issues du village et les positions tenues notamment par le régiment.Le régiment sera relevé le 14 juin et se regroupera dans le bois de Montgerain et, gagnera les cantonnements de Breteuil et de Rouvroy les Merles .

rouvroy les merles

breteuil gare

Il y sera recomplété de 8 officiers 21 sous officiers et 525 caporaux et fantassins.De plus pendant cette période ,le drapeau du 125éme recevra la fouragére  aux couleurs de la croix de guerre consécutivement a sa deuxieme citation obtenue aux combats de Grivesnes .Le 1ér Bataillon sera cité à l ordre du 9émeCA suite à ses exploits de Méry

Au cours de ces deux jours de combats le125éme enregistrera la perte de:68 morts,330 blessés ,6 disparus

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les vivants se souviennent....

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6 février 2024

Batailles de Champagne et de la Somme 1916

  Le 125ème régiment d'infanterie après avoir été éprouvé durement comme toutes les unités qui sont passées par Verdun, effectuera un séjour en Champagne du 25 mai 1916 au 19 septembre 1916. Il participera à la bataille offensive de la Somme du 20 septembre 1916 à février 1917. Durant ces deux périodes, le régiment aura à tenir les lignes Francaises, et malgré tout, enregistrera la perte de nombreux de ses conbattants (67 tués et 321 blessés)non sans se faire remarquer en enlevant des positions et capturant hommes et matériels et en inscrivant sur son drapeau le nom de cette bataille.

                   le 125ème Régiment d'infanterie, débarque le 25 mai à Saint Hilaire Au Temple vers 23h00. Les anciens du régiment encore présents se rappelent les villes traversées pendant les combats de 1914 Vitry le Francois, Chalons sur Marne...

saint_hilaire_au_temple

A 2H du matin , par colonnes de bataillons, le régiment se met en marche en direction de Cuperly, ou il arrivera à l'aube.

cette carte n'est pas à la date des faits relatés, mais elle est là pour situer les évenements exposés ci-dessous.

 

Batailles_de_20Champagne

Le 1er juin, vers 7H le 125ème gagne Suippes, où après avoir perçu les colis qui étaient en attente depuis Verdun, arrivera le 2 juin sous les tirs de l'artillerie allemande, comme comité d'acceuil.

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Le soir, les 1er et 2er Bataillons, ainsi que deux compagnies du 2°, la 5° et la 6° entrent en secteur de l'épine de Védégrange, face à Sainte Marie à Py.

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Les 7° et 8° compagnies sont laissées en réserve à la ferme de Piémont. Le 8 juin, le 32ème RI vient prendre nos emplacements, et le 13, le 125ème, va relever la 60° DI jusqu' au 28. Il sera relevé le 29/30 par la 1° Brigade Russe,ou nos soldats seront impréssionnés par la discipline de l armée Russe, et retournera sur Suippes et Cupperly.

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russes_au_camp_de_mailly

 

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        Durant cette période, le régiment ne déplorera que quelques blessés et des intoxiqués par les gaz de combats qui, devront néanmoins être évacués. Le régiment sera employé durant cette période à réaménager des positions et effectuer des patrouilles. Au cours d'une de ces patrouilles, la 7° compagnie capturera des soldats allemands du 140° poméranien, régiment qui bousculait le 290ème RI, sur la côte 304 et deux prisonniers Russes qui étaient acheminés du front de l'est, afin de travailler dans les lignes allemandes. Le 29 juin la relève était effectuée sous un temps pluvieux et sans incidents. Le 2 juillet, aprés avoir traversé Mourmelon et une partie du camp de Chalons,

mourmelon

mourmelon

le régiment cantonne à Louvercy et Bouy.

Num_riser0002

louvercy

bouy

       Durant cette pèriode de nombreux soldats du régiment pourront gouter à la joie des permissions.

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Le 6 juillet une émouvante journée commémorative avec une prise d'armes, aura lieu. Le général décorera : le drapeau du régiment de la croix de guerre avec palme, de nombreux personnels dont le chef de corps, le Lieutenant Colonel OUDRY, qui sera fait officier de la légion d honneur, remettera des croix de la légion d honneur, des médailles militaire ,des croix de guerre. Le 20 juillet le régiment relève le 119°RI sur les crètes ouest de Tahure.

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tahure

 

La relève est dure.L'artillerie allemande est au rendez vous avec des obus de gros calibres et à gaz. Le 25 juillet, la 6° compagnie subit un bombardement en règle qui ressemble à celui de Verdun.

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Il causait la mort de 16 hommes, 24 blessés et 3 disparus. Le 29 juillet après un dur bombardement, la 5° compagnie est attaquée de nuit. L 'assaut est repoussé au prix de la perte d'un sergent tué et de 3 hommes blessés. Le mois d'aout s'écoulera sans trop d'annicroches sauf vers le 26 aout. En effet,le 114ème RI subira un dur coup de main. Les 7° et 10°compagnies seront désignées pour épauler le 114ème afin de repousser les allemands. 5 prisonniers leurs seront fait et,ils laisseront de nombreux tués devant les lignes. Mais ,le 114ème RI déplorera la perte de 50 prisonniers, de plusieurs mitrailleuses, de nombreux tués et blessés. La 10° compagnie quant à elle aura un triste bilan malgré sa victoire, 45 hommes hors de combat, 20 tués 21 bléssés, 4 disparus.De plus le 125éme RI déplorera la perte de son aumonnier le pére DECHALAIN blessé sévérement par l'éclatement d'un obus alors qu'il s'affairait auprés des bléssés .Le général PENTEL commandant le 9ème corps sera trés affecté par cette opération allemande contre le 114éme RI et par les pertes qui en ont découlées.Le 26 aôut, le 125ème est relevé par le 34ème RI de Mont de Marsan, sous une pluie battante.

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Le régiment gagne alors le camp de Mailly et cantonne dans les environs, aux abords du village de Semoine, après 6 heures de marche où il s'exerce à de nouvelles techniques et des manoeuvres en vues d'opérations  ultérieures.

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cependant en septembre une circulaire definira les nouvelles regles pour les permissions

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    Le régiment embarquera le 19 septembre à Arcis sur Aube pour la Somme.

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     LA SOMME Du 20 septembre 1916 au 19 janvier 1917

       Num_riser0006

        Durant cette période comprise entre le 20 septembre 1916 et le début de février 1917 le 125ème régiment d'infanterie participera à l'offensive de la Somme. Initialement prévu en compagnie des autres unités du 9ème corps(114 2.96 RI)

        Le 20 septembre le 125ème embarqué la veille et après avoir contourné Paris, débarque à Beauvais. Les secteurs de Saint-Omer-en-Chaussée et Haute Epine lui sont assigné pour ses cantonnements.

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Le 24 septembre, l'ordre de mouvement est donné au chef de corps. Le régiment part à pied pour Belleuse

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puis Rosières en Santerre

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l'Hoeilly, Taisnil, où le colonel fera former le carré du régiment et s'adressera à ses troupes.

taisnil Son allocution, simple et franche, et portera sur les sacrifices inéluctables qui risqueraient d 'être demandés au 125ème. Le 27/28 septembre le régiment est en cantonnement d'alerte. Le 30 le régiment embarque dans des véhicules, pour Maricourt Hardrecourt, où il bivouaquera.

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Le 30 au soir le 1° Bataillon relèvera le 36ème RI en avant de Morval.

36705915

(Source Jmo 125émeRI Sga Mdh)

        Le 20 octobre le régiment débarque à Maricourt.

maricourt

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Les unités seront dirigées vers leurs positions respectives  à savoir:2éme batn:ferme de malzhorn,3éme btn en reserve au bois des bouleaux repartit comme suit: 2 compagnies a la tranche de lesboeufs une autre unité et la compagnie de mitrailleuses au sud ouest de Morval sera placé en reserve de la division.

Le 1 ér btn relève en première ligne un bataillon du 32 éme RI  dans une zone comprise entre les tranchées Civet, Marburg ,des tranchées avancées, avec à sa gauche les Anglais à partir du chemin creux et à sa droite le 2.96 eme RI ,le Pc du chef de corps étant au niveau de la route Morval Guinchy. Relève terminée à 2h30 sous l artillerie allemande qui tua 1 homme et en blessa 15.....Les positions seront gardées jusqu'au 23/10 ou le régiment recevra la mission de s'emparer de la position Baniska et de pousser sur le chemin creux et la tranchée Conte .Le 1 er btn sera renforcé de la 3 éme compagnie de mitrailleuse et à sa droite un bataillon du 2.96

l' artillerie ne pouvait pas intervenir à cause d un brouillard trés épais et persistant.Quand la premiére vague s'élança des tranchées, les mitrailleuses allemandes ,en provenance du Transloy entrèrent en action et décimèrent les assaillants .Le bataillon restera sur ses positions en les amènageant sous les tirs  .La 1ére compagnie a perdu au cours de cette action 19 tués et 34 blessés.Les Anglais et le 2.96 n auront pas gagnés de terrain.Un bombardement intense des allemands s'abbat sur les positions Anglaises , du 2.96 et du 2 eme bataillon qui déplorera la perte de 3 tués et 10 blessés

le 25 octobre le 3 ème btn relévera le premier sur ses positions.Cette reléve se passera sous l activité de l'artillerie ennemie qui tua 3 hommes et en blessera 10.L'activité de l'artillerie ennemie ne se ralentira pas et continuera les 2 jours suivants en tuant 2 hommes, blessera 21 autres et quand les tirs s' allongeront incendieront un dépot de munition et d'artifices placé au niveau des carriéres  et... le tout sous une météo excécrable.Cependant, des tranchées  qui rejoindront le 2.96 seront effectuées.Le 2.96 sera relevé par le 2 eme bat .Ce bataillon aura 5 tués et 11 blessés.Au cours des patrouilles effectuées 3 prisonniers du 12éme bavarois seront capturés.La météo ne s'arrangera pas ,et comble de malheur, notre artillerie tirait trop court bilan : 22 tués 51 blessés, évidement l artillerie allemande en tua un bon nombre...Les 30 et 31 octobre les bataillons se relèveront dans des conditions déplorables tant météo que de l activité ennemie Le 125éme déplorera hélas la perte de 29 tués et 54 blessés

pos nov 16

 (carte explicative des opérations du 23 10 au 3 11 1916)

Du 1ér novembre au 3 novembre le 125éme RI recevra l'ordre de rectifier le front de façon à aligner les positions....fallait y retourner...4 heures à patauger dans la boue sur 5 à 6 kilometres à parcourir et à rçevoir sur la tete des obus des gaz...

Cette mission sera confiée avec pour soutien un bataillon du 114 RI et du 2.96(compagnons d infortune)à sa droite et à sa gauche les troupes Anglaises.

l'objectif désigné sera la totalité des tranchées Baniska, Tours et Conté.

Les acteurs principaux seront les 1ér bat,et 2 eme bat le 3 eme sera en reserve.Aprés un arrosage en régle par notre artillerie,les unités protégées par un rideau fumigène attaqueront à 14 heures.Vers 15h45 les 3 vagues du 1er bataillon seront sur l'objectif.La liaison avec les Anglais à gauche et le 2 eme bataillon à sa droite qui lui assurera la liaison avec le 2.96.Le 3 éme Bataillon sera appelé en soutien et formera un crochet défensif assuré en partie par la 9éme compagnie.Les positions seront aménagées toujours sous la pluie ,la boue ,les gaz ,l artillerie omniprésents.Des patrouilles seront effectuées ,des prisonniers raflés,du matériel récupéré .L ennemi ne restera pas sans réactions l 'artillerie et l'infanterie ennemies s' en donneront à coeur joie ...en vain bilan 13 tués 40 blessés 1 disparu et ce jusqu au 3 novembre.La position face au Transloy n était pas super!! un vrai glaçis.De plus, l' armée Anglaise bien que louant une admiration pour les actions du régiment n a pas bougé d une semelle se contentant de tenir les positions.Cette attitude a eue pour conséquence de laisser en pointe les positions des unités Françaises exposées aux contres attaques

le 3 novembre le régiment sera relevé par le 66émeRi. Bilan de cette action face au Transloy :

en 14 jours 64 tués,89 blessés,3 disparus au combat

les Bataillons BERTOIN (2eme) DEGUA(1ér) seront cités à l'ordre de la 152 eme DI en ces termes

"ont enlevés dans la journée du 1ér Novembre au 2 Novembre plusieurs tranchées et ouvrage organisés sur un front de plus de 1km, et, profond de 600 metres ont fait 450 prisonniers dont 16 officiers et pris 15 mitrailleuses"

les bataillons  du 114 et 2.96 ont été également cités

les 6émes et 7 éme compagnies seront elles ctées a l'ordre du IX eme CA

cit 6 cie somme1916

 

cit 7 cie somme

 

Le chef de corps sera cité ainsi qu une bonne partie du regiment

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Meme les journaux en parlent

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TRANSLOY 2

transloy4

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Les félicitations du général commandant la 152 eme DI relayées par la presse

felicitations combat de sailly

 

(source http://www.archives.departement86.fr/644-la-presse-locale.htm

 

pluie sur la tranchée

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       Le 4 ,le régiment sera au repos du côté de Corbie en compagnie d'unités Anglaises.

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Num_riser0006

anglais

       Le 19, le 125ème regagnera les lignes en face de Sailly-Saillisel où il relevera le 135ème RI et retrouvera sa compagne la boue, qui enrayera les mitrailleuses et compliquera les relèves. En plus de ces évènements naturels, les allemands canarderont l' arrière des positions.Il faudra à certaines unités, 6 heures pour effectuer 4 kilométres. Un obus de gos calibre tombe sur la 5° compagnie  lui tuant 5 hommes et en blessant 14. Le régiment restera en position jusqu'au 1° décembre le tout, sans ravitaillement correct. Le moral de hommes en sera affecté. La relève sera achevée le 2 par des unités Anglaises de la 29émeDI (le 1ér Lancatshire fusilliers et le 2éme Btn de Scotts Guards).Face au régiment il y avait les 397,193,123 RIR allemands

Capture

 

releves_anglais_

         Le régiment va cantonner du coté D'Amiens où il recevra des renforts en provenance d' unités dissoutes, afin de combler les vides. Le 20 le 125ème regagnera à pied, par étapes, les lignes sous la pluie et la neige fondue. A Méricourt le 125ème régiment d' infanterie sera inspecté avec tout le 9ème Corps par le Général NIESSEL qui le commandera désormais.

          Au cours de cette prise d'armes le Colonel Oudry sera muté à l'état major du 5éme Corps il sera remplacé par le LCL ALTENMEYER.

  general Niessel commandant le IX  eme corps  

 NIESSEL

Num_riser0013

dans les plis du drapeau viendra s'inscrire le nom de cette bataille

SOMME 1916

 

MEDAILLE_bataille_de_la_somme

 

encadrement 31 12 16 1

1 bat

2 bton

3 bton

 (sources extrait jmo 125Ri sur memoire des hommes)

 

   le 23 janvier le régiment reléve le 135 éme(qui désormais remplace le 2.96 au sein de la 152 emeDI)et sera en positions à Biaches sur Somme où il a pour mission de tenir les lignes jusqu'au 2 février 1917.Son dispositif sera trés étiré.L'artillerie ennemie sera tres active et durant cette période le régiment aura 58 hommes hors de combat 13 tués 45 blessés

  Num_riser0006

(Source:Jmo125éme Mdh Sga)

 

Num_riser0005

       Le 3 février le régiment quitte son calvaire pour Marcelcave où son chef de corps, le ltn Colonel Altemayer rejoint L'etat major de la 152éme DI passera le commandement du régiment au lieutenant Colonel MAUREL qui vient du 48 éme Bcp.Le régiment sera relevé par le 8 eme bataillon du 1ér Royal Warwicks

nomination colonel maurel

source ad86 presse locale

Num_riser0004

 Le régiment cantonne aux alentours de Domart-sur-la-Luce,Hangard, Hourges et par -18°, il embarquera le 9 à la gare de Bovés sous le survol des avions ennemis. Il débarquera à Vitry la Ville où après une courte halte, il rejoindra la Chaussée sur Marne,Coulmier,Oury ou, il reprendra l instruction jusqu au 15 fevrier ou aprés des contres ordres il se ddéplacera par voie terrestre sur Sainte Menehould

sainte_menehould

       En effet, les allemands ont déclenchés sur Tahure et Maisons en champagne une attaque, et ont gagnés du terrain. La 152ème DI a été désignée pour intervenir. Le 18, toujours en alerte, l'ancien chef de corps, le Colonel OUDRY, accordera au 125ème, un quartier libre à la grande satisfaction de tous. L'affaire de Tahure ne nécessite pas de renforts et le 125ème quitte Sainte Ménéhould à pied pour le camp de Mailly via Frignicourt, Brignicourt, Glouves,Courdemange

 Le régiment entamera sous le mauvais temps une période d instruction avec des marches pénibles jusqu a Verzy.Durant cette période le 125 éme sera employé des travaux d'infrastructure pour l'artillerie lourde jusqu au 9 avril et, effectuera des marches de ..diversion jusqu au 16 avril

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Pour nos morts

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Morts pour la France dans ces combats(liste incomplete...)

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4 décembre 2023

LA MOBILISATION

         

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 ce qu en disait la presse

mobilisation

source archives departementales 86

http://www.archives.departement86.fr/644-la-presse-locale.htm

        Dans un premier temps, les permissionaires sont rappelés.Pour  certains qui habitaient le secteur ,ils avaient obtenus une permission afin de donner un coup de main aux"métives".L ordre de revenir ne les surprenait pas et durent laisser leurs travaux.

       Num_riser0009

(sources: archives DMD86/125eme RI)

        Le 1er aôut, le régiment était en manoeuvre au camp de Biard et reçoit l'ordre de rejoindre ses casernements.

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(dmd86 archives 125émeRI pause au camp de biard)

        Les unités se mettent immédiatement en route, aux accents de la Marseillaise et du Chant du Départ.

LE CHANT DU DÉPART ‍(« LE FRÈRE DE LA MARSEILLAISE ») (1794) | HYMNE DE GUERRE, RÉVOLUTION FRANÇAISE

        Le 2 aôut vers 16h, un cycliste de la brigade remet au Colonel DESCHAMPS un télégramme, c'est l'entrée en guerre......

        Fébrilement et anxieusement le régiment se prépare. Le Chef de corps fait rendre les honneurs au drapeau sur la place d'arme de Poitiers, devant une foule immense, ainsi que devant les autorités civiles et le clergé de la ville.              

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les unités massées sur la place leclerc avant les honneurs au drapeau du 125éme

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sources coupures de journaux:http://www.archives-vienne.cg86.

honneurs au drapeau le 3aout 1914

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mobilisation 1914

 

        Le 125éme Régiment d'infanterie dans la rue Magenta à Poitiers le 5 aout 1914 se rendant à la gare

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       Le régiment embarque par bataillons le 5 aôut à la gare de "grand pont", pour combien de temps ? Mystère!!!

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        Mais tous ont la certitude qu'ils reviendront très vite.....et que la guerre sera rapidement achevèe......

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  Ordre de bataille du Régiment au départ de Poitiers

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  ( source jmo 125 ri sur sga mdh)

 
Les adieux du soldat

- 1 - C'est l'adieu, petite mère De ton gars qui va partir Il prévoit la peine amère Que ton coeur devra souffrir Mais je sais que ta vaillance Portera ce gros chagrin Mets en Dieu ta confiance Pour garder ton benjamin.

- 2 - J'avais fait un bien beau rêve Travailler à ton bonheur Et voici que tout s'achève En venant briser ton coeur Mais sois forte ô bien-aimée Dieu te garde aux jours mauvais Sur la terre enfin calmée Règnera bientôt la paix.

- 3 - Beau pays de mes ancêtres Eglise où j'ai prié Dieu Doux foyer qui m'as vu naître À vous tous je dis: Adieu Le devoir là-bas m'appelle Bravement il faut partir Au drapeau toujours fidèle Je saurai vaincre ou mourir.


Paroles: Armand Bail Musique: H.P. Danks

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29 août 2023

VERDUN MAI 1916 LA COTE 304

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      bombardement_cote_304

          Cote 304 Avocourt, du 5 Mai 1916 au 21 Mai 1916, le 125eme RI va entrer dans la fournaise de Verdun.Affecté en compagnie de son règiment frére le 114 ème RI,et èpaulé par le 296 ème RI, le 125 eme aura pour mission de reprendre ,les positions perdues, s y maintenir,de pousser en avant.Position stratègique la cote 304 mouvement de terrain jumeau du Mort Homme sera perdue le 5 mai .Reconquise le 6 reperdue puis reprise le 7...Des aviateurs en observation au dessus de ces positions avaient indiquès à l èpoque que le ciel ètait obscurci jusqu'à 800 metres au dessus du sol. Avec un effectif au dèpart de 66 officiers , 2530 sous officiers et hommes de troupe,il sera relevè le 12 mai ,et aura laissé 671 officiers sous officiers caporaux et fantassins hors de combat (tuès,blessès et disparus)Il se verra,tout comme le 114 éme dècerner une citation à l ordre de l'armée.Bon nombre de ses hommes tuès et enterrès sur place n ont pu etre relevès à l'issue des combats et reposent annonymement dans les ossuaires ou encore sous cette terre

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Situation carte genérale              

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      verdun_itineraire

      mont_e_en_ligne_du_125_eme 

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          Le 5 mai le régiment est embarquè vers 16 heures.Il emprunte l axe Blercourt Dombasle et, s installe dans les bois de Bèthèlainville.A 23 heures l'ordre est donnè  d'aller occuper les positions sud est de la cote 304 au nord du village d'Esnes.Ce village est franchit sous le barrage ennemi au prix de quelques pertes.

      Esne     

    esnes

calvaire esnes

 

eglise d esnes

la  situation du 125 eme au sein du dispositif sur la cote 304

a noter les elements du 290 eme RI présents qui n ont pas pu etre relevés et, qui sont demeurés sur place

Mission du régiment donnée par la 152 eme DI

Rétablir une ligne de résistance dans les pentes sud de 304 au nord du ravin de la Hayette en la reliant à sa gauche à Pomerieux et à sa droite avec les éléments tenant le crochet limité par les éléments du groupement Berthelot,puis s'emparer et organiser la crète au Nord est d 'Esnes cote 295, le calvaire la cote 243 ,les ouvrages de camargue et le 114 émeRI et au Nord de Pomerieux le réduit Odent

contrattaque 6-7-8 mai 16

        Le 6 mai l'articulation du règiment est la suivante:

1er bataillon (CB QUILLET):

           Installe une compagnie renforcée de mitrailleuses au reduit "D", une autre à sa droite.Les deux autres sont restées en rèserve au boyau de la Rascasse.

3eme Bataillon(CB BAFFET):

          Dispose 2 compagnies en avant ,dans la tranchèe D'Aix-boyau-des Martigues Ces èlements sont mèlangès avec des unitès des 2.90 eme et 2.68 eme RI qui n ont pas pu etre relevèes et sont tres èprouvèes par les combats et le barrage ennemi qui interdisait tout mouvement.Une compagnie ètait laissèe en rèserve au moulin d'Esnes

2eme bataillon(CB BERTHOIN)

            ètait en entier en position en rèserve au Moulin D'Esnes

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           Aucun mouvement,aucune sortie sont possibles.Le règiment s'installe tant bien que mal sur ses positions en ètayant au mieux ses tranchèes qui sont dètruites systèmatiquement par les projectiles de gros calibre en provenance des batteries allemandes de Montfaucon.

cote_304

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cote304

  

125 eme ri cote 304 mai 1916

  cote 304 coté sud

    Des positions du 125ème,les hommes apperçoivent les pentes du mort homme qui subissent le meme matraquage d artillerie.Dans la Soirée le 3eme Bataillon compte plus de 20 morts,80 blessès et 74 disparus.Les hommes sont tellement accablès par les obus et les toxiques employès que des jeunes soldats,fraichement arrivès,cédent au dècouragement.A bout de forces physiques et morales un certain nombre quittent leurs tranchèes et refluent vers l'arriére.Prèvenu,le Lieutenant Colonel OUDRY sort de son pc sans armes, sans les menacer ,leur parle,les rèconforte.Il les raccompagne sur leurs positions.Regonflès par l attitude du chef de corps ces jeunes feront leur devoir  de fort belles maniéres(source :rècit du caporal Malècot rapportè dans le livre de jacques henri Lefebvre)

         Le 7 Mai Toujours sous le bombardement intensif le Colonel rèorganise son dispositif.A sa gauche le 114 eme RI en liaison avec le 1er bataillon.Le 3eme Bataillon incorpore ses unités laissées en réserve et allonge son dispositif renforcè par deux sections de mitrailleuses.Le 2eme bataillon est toujours en rèserve au Moulin D'Esnes.

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         Vers 16 heures le bombardement s'allonge et, les allemands sortis d on ne sait ou attaquent vers le centre du dipositif encore tenu par les unités du 2.68 et 2.90 RI tres affaiblies.Les gars bien que tres èprouvès ,rèsistent d'une fort belle maniére, meme les blessès font le coup de feu avec leurs camarades.Sous l'avancèe allemande le 3 ème Bataillon est pris à revers et dèplore des prisonniers concéde du terrain. son chef,le CB BAFFET est blessè. 2 commandants d'unitè seront tuès ce qui accroit encore la confusion.Les 1 ere et 4 eme Compagnies se dètachent de leurs positions et viennent prèter main forte au 3eme Bataillon.Les allemands ètaient arrivés à 200 metres du pc du chef de corps qui,s'apperçevant de la situation,rassemble ses èquipes de pionniers,ses tèlèphonistes ,ses agents de liaisons et, organise lui meme ,les armes à la main la contre attaque, galvanisant ses hommes. Prévenu par un agent de liaison dépéché par le chef de corps le 2 ème Bataillon opére une contre attaque sur les èlèments infiltrès et qui,dèjà, avaient commencès à organiser le terrain.Ces manoeuvres hardies dègagent le troisiéme bataillon et rétablissent la liaison entre toutes les unitès.Vers 18 heures la 5 ème compagnie parvient meme à gagner une partie du terrain perdue  sur 60 metres...environ 

    croquis_cote_304

 

          Les hommes amènagent les positions conquises.

      cote_304

      Aux alentours de 19 heures, au prix d un effort supreme les 3eme et 2 eme Bataillon encerclent les allemands qui s'ètaient infiltrès .Des mitrailleuses sont rècupèrèes ainsi que 3 officiers et plus de 100 hommes de troupe fait prisonniers appartenants à trois règiments d'infanterie allemande les 45ème 49ème et 140ème.Ne pouvant etre relevèes les unitès s'enterrent sur place.

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         Le 8 mai au matin les allemands tentent une contre attaque voulant reprendre les positions perdue.Le règiment ne lache rien et, sous les feux combinès des mitrailleuses et fusils,l ennemi èchoue dans sa tentative de reprise des positions.Le bombardement reprend de plus belle brisant la liaison avec le 114 éme.La 3eme compagnie a rètablie la liaison.S ètant rappochès au plus prés du barrage,les allemands tentent un instant de couper cette liaison.Ils sont chassès à coups de grenades et poursuivis au corps à corps ils refluent dans leurs positions laissants sur le terrain de nombreux cadavres et des blessès qui seront fait prisonniers.La nuit se passe sous d'èpouvantables bombardements.Certains hommes sont enterrès vivants sans qu'il soit possible de les secourir.Le capitaine Gillot est tuè en organisant ses hommes afin de secourir des gars de sa 7ème compagnie ensevelis.

          les 2 emes et 3 eme Cies seront citées a l ordre du IX eme CA

Capturesources ad86http://www.archives-vienne.cg86.fr/style/inverse/644-la-presse-locale.htm

la 12 eme compagnie sera également citée à l'ordre du IX eme CA

(merci a mr Radureau de m avoir confié cette citation)

Citation 12 Compagnie RET

 

le Commandant Baffet et le Cne kieffer ont eté cités malheureusement a titre posthume pour le cne KIEFFER qui, avait été aux cotés du Colonel DEVUNS tué en Artois le 9 mai 1915...Le Capitaine Kieffer sera elevé au grade de chevalier dans l ordre de la légion d honneur à titre posthume

kieffer cne verdun

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          Le 9 mai,l'ennemi concentre ses feux sur le ravin de la Hayette sèparant Esnes du Mort Homme et de la cote 304.Les allemands voulaient isoler cette cote 304 par le sud et l attaquer par le Nord.Suite à ces bombardements ,les ravitaillements en eau,vivres et munitions ètait plus que perturbès .Les tranchèes ètaient sans cesse boulversèes.Les hommes ètaient assoifès et le seuil des munitions ètait critique.Dans la nuit, des munitions arriverent ainsi qu'un peu de ravitaillement.

positions cote 304

 

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Attaque du 10 mai

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         Le 10 mai,vers 3 heures trente du matin, les allemands,abordent les positions du 125ème RI par les positions du 3ème bataillon.Aprés de furieux corps à corps et èchanges de grenades,le règiment au matin,reste maitre de ses positions en rècupèrant meme du terrain sur les positions ennemies.Le reste de la journèe,ainsi que celle du 11 mai se passe sous d'incessants bombardements.L'infanterie allemande ne se manifestait pas sur les positions du 125ème

         Le 12 mai, le 125ème est relevè par un bataillon du 2.96 RI et des èlements de la 45ème DI(le 3ème mixte de Zouaves).Les 1èr et 3ème bataillons les deux compagnies de mitrailleuses vont bivouaquer au bois de Saint Pierre à l'ouest de Blercourt.Le 2ème bataillon ne rejoindra le règiment que tard dans la soirèe sous les bombardements lui tuant 4 hommes en blessant 12 autres.Ce bataillon rejoindra les bois de saint Pierre avec le restant du 125 ème. Un incident fort regretable se produisit.Pendant la releve les unitès du 125ème ètaient survolèes par des avions.Quand il furent arrivès à hauteur du chateau D'Esnes l artillerie allemande les y acceuillait causant quelques pertes mais,le chateau fut partiellement dètruit et de nombreux blessès furent tuès

          le 13 mai le règiment se rend à Ville sur Cousance jusqu'au 18 mai ou il est alertè.Les 1èr et 2ème Bataillon renforcès par  les 2 CM se rendent à l'ouvrage Favry

     Favry

(source www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr)

et aux bois de Bèthèlainville.Le 19 mai le 3ème Bataillon est lui aussi envoyè aux bois de Bèthèlainville.Le 21 mai le règiment laisse ses positions au 6ème RI de Saintes.Il part au repos à Saint Dizier jusqu'au 25 mai. 

08 05 2011

            En face des 125ème et 114ème RI, il y avait la 4ème Division d'Infanterie renforcée par le 1 RI allemand du VI ème Corps de réserve. Ces unités ont tout d abord reconnu les positions françaises et, malgré les tirs de barrage, ont attaqués. Refoulés, ils ont repris leurs attaques faisant même des prisonniers à nos deux régiments. Certains de leurs éléments ont été isolés et capturés. Le VI ème Corps allemand ne tenait plus qu’un front de 700 mètres avec les 11ème et 12ème Divisions de réserve bavaroise. Il sera renforcé des 38ème et 54ème Divisions de réserve. A sa relève, la 11ème Division ne comptait plus qu'un effectif de 7 Compagnies. Cet acharnement montrait la valeur de ces positions stratégiques et, l'ampleur des moyens mis en place par les allemands.

(Source, Général Colin la cote 304, Edt Payot).

            Suite à ces exploits nos deux régiments ont étés cité à l'Ordre de l'Armée, le drapeau du 125ème s enrichit alors d'une Croix de guerre avec une palme venant compléter les deux citations de 1915.

            Voici le texte de la citation du 125ème RI.

« Le 125ème RI, qui le 7Mai 1916, sous le commandement du Lieutenant Colonel Oudry, après avoir supporté un bombardement d'une violence inouïe, a, rejeté par une violente contre attaque, l’attaque d'un ennemi en nombre, lui faisant plus de cent prisonniers.»

 

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Au cours du repos des unités du IX eme Ca l aumonier R Morçay rendait

un vibrant hommage aux régiments dont le 125 eme RI

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       Le 7 Mai 1915 tombait à la Cote 304, à proximité du réduit "D", le sergent Babouard

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Pierre Babouard était né le 30 Juin 1892 à Loudun (86). Séminariste depuis le 6 Novembre 1905, élève au Collège Saint-Joseph de Poitiers jusqu'en 1909, où il intègre la communauté d'Issy. Incorporé le 1er Octobre 1913 au 125ème RI, il poursuit son instruction et notamment le peloton des Caporaux. Il participe à toutes les campagnes du 125ème au sein de la 7ème Compagnie comme infirmier. Blessé en Belgique le 10 Novembre 1914, il refuse son évacuation. Il est nommé Sergent, employé comme chef de demie section et sera blessé encore deux fois de suite. De part son attitude exemplaire,le sergent Pierre Babouard a été cité une première fois le 6 Mai 1915 à l'Ordre du Régiment en ces termes

"Trois fois blessé depuis le début de la campagne, s'est toujours distingué par son courage, son dévouement et son énergie, s'est fait remarquer dernièrement au moment de l'explosion d'une mine ennemie dans sa tranchée".

            Le 11 Mai en sortant de sa position, il entraînait ses hommes à l'assaut, il est de nouveau blessé assez gravement au dos par l’explosion d'un schrapnell. Il refusa son évacuation préférant accompagner ses hommes. Sa blessure se compliquant, il sera évacué. Il sera de nouveau cité, cette fois au niveau de la Division en ces termes :

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             Après sa convalescence, Pierre reste au dépôt du 125ème, à la caserne Sainte-Catherine en Août 1915. Il est affecté à l'instruction des jeunes recrues tout en continuant son oeuvre de séminariste.

            En Février 1916, il est cité par le Général Curé, commandant le IX ème CA en ces termes :

"Pierre Babouard, sergent au 125ème RI, 7èmeCompagnie, très brave sous officier plein d’entrain, et de dévouement, grièvement blessé le 11 Mai 1915 en se portant à l assaut des tranchées ennemies en tête de sa section, s'était précédemment distingué dans plusieurs circonstances par sa belle attitude au feu".

            Il rejoint le 125ème qui était au repos à Berck-sur-Mer, au sein de la 2ème Compagnie de Mitrailleuses.

            Le 1er Avril, il gagne avec son régiment les alentours de Verdun. Le 7 Mai, il gagne l'enfer de Verdun, la cote 304.

            Il se trouvait en soutien du 1er Bataillon dans des abris encore épargnés des coups au réduit"D". Suite à une attaque soudaine de l'ennemi, il dispose avec calme et sens tactique ses pièces face à l'avancée ennemie, distribue ses ordres de tir. Une de ses pièces s'est alors enrayée, il la rejoint et occupé à régler l'incident de tir, il fut atteint d une balle au front qui lui sortait par la nuque foudroyé sur le coup, probablement tirée par un tireur embusqué qui fut repéré par ses hommes, et taillé en pièces par des grenades. Malheureusement au moment de ramener son corps le bombardement reprit de plus belle et son corps ne fut pas ramené vers l arrière. Dans cet endroit bouleversé, son corps ne fut jamais retrouvé. Le sergent Pierre Babouard était tombé en effectuant son devoir, il était aimé et apprécié de ses hommes et de ses chefs, il laissa un grand vide dans son entourage 

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meme si le corps de pierre ne fut pas retrouvé son nom est inscrit a jamais dans la crypte de douaumont

merci a hervé Toulotte pour cette belle photo

sgt pierre Babouard

 

(source "une ame de seminariste et de soldat) (Merci à Jerome Charraud http://indre1418.canalblog.com/ )

         Un petit supplément sur la biographie de cet homme...grace au souvenir Français de Loudun

http://sfloudun.free.fr/Individus/B/BABOUARD%20Pierre.htm

l heure est aux recompenses voici ce qu en dit la presse

 

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7

 

aux troupes de verdun

        Quelques jours plus tard...

les poitevins au combat1

les poitevins au combats 2

      suite à ces pages de gloire le Chef de corps avait fait demander à la municipalité de Poitiers ceci:

page de gloire 1

page de gloire 2

 voici la réponse de la municipalité

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le chef de corps aprés la réponse  recue..

lettre col oudry

sources:http://www.archives-vienne.cg86.fr

mitrailleurs

 

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Stele commemorative sur la cote 304

AUX SOLDATS DE VERDUN

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 medaille commemorative de cette bataille  

  

   

medaille de verdun

source France Medaille

 Créée par la ville de verdun le 20 11 1916,cette médaille n est pas officielle ,mais elle est l insigne des soldats de Verdun.Eux seuls ont droit a cette médaille.Elle est attribuée sur demande aux soldats Francais et Alliés ayant combattus dans le secteur de Verdun entre juillet 1914 et le 11 novembre 1918.Les noms des soldats de Verdun sont inscrits sur le registre placé dans la crypte du monument  de la victoire et sur les livres d'or du musée de la guerre de la ville de Verdun

 

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20 août 2023

HISTORIQUE DU REGIMENT...

        Créé en 1795, le régiment bien que désigné par le n°125 ne fut jamais entièrement constitué.

        Le 125ème nait réellement en 1810, constitué avec le passage des 4éme et 7 éme régiments d'infanterie Hollandais, au service de la France. Il prit part aux campagnes du 1er Empire

le régiment N° 125 apres les campagnes en allemagne et en Espagne tint garnison en Hollande de 1810 à 1812

 Affecté a la division du général PARTOUNNEAU

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 ou il prend part aux operations du IX eme corps d armée du  marechal VICTOR

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 ce corps d armée avait reçut la mission de protéger et favoriser la retraite de la grande armée pendant la marche sur Moscou.Malgré la supériorité numérique des Russes ainsi que les tres rudes conditions du climat russe, le manque de vivres, les maladies ce corps livrera a l armée  du généralRusse Wittgenstein 

 

téléchargement

serie de combats tschaniki lukolm smoliany kolopeniesci.Ces actions permirent à NAPOLEON de rapatrier les débris de son armée jusqu au bord de la Bérézina.la division Partounneau reçoit  la mission de tenir les passages de Borisow magré ses effectifs réduits a 4000 hommes face à 75.000 Russes.Acculés a la Bérézina la bataille durera du 27 novembre au 28 novembre.Aprés avoir incendié la ville de Borizow les Russes attaquent sans compter sur la résistance de la brigade en place.L arrivée  du 125eme et de la brigade Blamont oblige les Russes à repasser le pont.Exposés aux tirs de l artillerie Russe postée sur les plateaux et aux conditions climatiques extrémes le general PARTOUNNEAU Sommé par les Russes de se rendre celui ci prefere déclancher une attaque sur les Russes postés sur la rive droite du fleuve en esperant profiter de l effet de surprise en vain .l attaque échoua.Il retenta une action sur une autre ville permettant le passage de la Grande Armée qu il veut rejoindre.Pour cela il engage ses 3 brigades dans des bois marécageux ,seul un bataillon reussira à franchir.Assailli par 40000 hommes ils sont obligés de former le carré laissant au centre les blessés,les malades  des 3 brigades il ne reste plus que 250 hommes Quoi que blessé au bras par des coups de baionnette rongé par la maladie le colonel Wagner soutenait  et encourageait ses hommes.Epuisés et sous la mitraille  ceux ci se laisserent tomber sur place aprés avoir déchiquetés le drapeaux et conservés les lambeaux sur eux ceux ci furent fait prisonniers

Ces faits d armes ont étés immortalisés et le nom de BEREZINA bien que ce fut une déroute figure sur notre drapeau que le régiment honnore par une fete

A l'occasion de l anniversaire du 27 novembre en 1893 Le soldat PIERRE MORIN ancien du 125 eme adressa au chef de corps la dédicace d un poeme inspiré par un coeur généreux et d'une ame FRANCAISE en l honneur de son régiment

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Berezina

 

bataille de la berezina

bataille de la berezina 1812

  Les combats de 1871

Le 125 eme fut formé définitivement à lyon avec les 4 eme bataillons des 47- 48- 61 eme Ri de ligne.Composés d hommes sans instruction militaire qui s sont aguerris aux différents combats de Champigny/marne Buzenval  du Bourget du plateau de Villiers

Pour ces différents combats la mission était de rompre l encerclemnt et de rompre les lignes d investissement au sud est de Paris afin de rejoindre l armée de la loire.

d abord retardée par une crue subite de la marne l'action fut engagée le 30 novembre.La division dont faisait partie le 125 eme avait recue la mission particulière de s emparer du parc de Villiers/marne.Les allemands avaient fortifiés cette position La mission etait un echec avec des pertes.Les allemands en profitérent pour lancer des retours offensifs, mais nous laisserent  maitre du terrain.

Le lendemain matin à la faveur de l obscurité et du brouillard les allemands enfoncerent la 1 ere ligne qui sous l impulsion du lieutenant- Colonel JOURDAIN chef de corps qui, avec une compagnie du régiment, reprit les positions et infligeait à l ennemei des pertes sérieuses et laissait 50 prisonniers les allemands contrattaquerent.Ils laissaient sur le carreau devant le 125 eme 1250 hommes dont 50 officiers Mais de son coté le 125 laissait ce jour là 330 hommes 20 officiers dont le colonel JOURDAIN tué à l ennemi. L attitude du régiment avait mérité les éloges des généraux DUCROT

Auguste-Alexandre_Ducrot

et TROCHULouis_Jules_Trochu (Copier)

Le 21 décembre se déroulait la bataille du Bourget le 125 eme prit part en fin de journée à l'action

Le 19 janvier 1871 se déroulait les opérations de MONTRETOUT et de BUZENVAL visant à rompre l'encerclement de Paris par la surprise.Le succés fut incontestable sur les premières lignes mais l'armée Française du abandonner et retraiter sur Paris.La mission du 125 eme  etait alors d assurer la protection de couverture de l artillerie.Malheureusement la capitulation de Paris eut lieu quelques jours plus tard.Le 125 eme fut dissout le 13 mars 1871

 

buzenval

monttetout

Champigny,_le_four_à_chaux

 

 

 

        Reformé le 1 mai 1872 en englobant des éléments du 14éme régiment d'infanterie provisoire ,le 125ème est affecté  à POITIERS où il s'installe dans les casernes Rivaud, de l'ancien Séminaire et des Dominicains,ou ,pendant 42 ans le 125éme préparera la revanche en formant des générations de Fantassins Poitevins qui s'entraineront et tireront au camp de Biard, et participera tout comme les unités du IX corps aux manoeuvres sur le camp du Ruchard situé dans l indre et loire

Capture

 

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camp du ruchard

       Le régiment participe aux opérations coloniales en Afrique:

En 1881 à EL ARBAIN

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,ZAGHOUAN, BOU HADJEBA en Tunisie  qui se déroulait de juillet 1881 à juin 1883 seul le bataillon du commandant VILLOT y participait Cette unité du 125eme s est distnguée particulierement aux combats D EL ARBAIN DU 26 08  AU 29 08.Le bataillon faisait partie d une colonne mixte de 1200 hommes qui fut attaquée par 10000 combattants arabes.Attaqué pendant le bivouac le bataillon montrait un en train héroique ou meme les malades et blessés participérent aux combats refoulant ainsi les assaillants.Le 27 et 28 furent de nouveau pris à partie sans succés Là se distinguait le capitaine GIOVANNONI qui resista pendant 6 heures à la tete de sa compagnie en infligeant de tres lourdes pertes aux assaillants avec des pertes légeres à son niveau.Ce qui décourageait l ennemi.

ce bataillon n eut pas d autres actions de rencontres sérieuses avec les combattants arabes.Le reste de la campagne fut pénible ponctué par des  marches continuelles, des chaleurs torrides, des pluies diluviennes et du manque d eau potable ainsi que de l hostilité des populations.Sa conduite lui valut à son départ de Tunisie au bout d un an les éloges appuyés du General HERVE

HERVE1

  En1884 au Tonkin et, 1895 à Madagascar ou, seule une compagnie sera détachée

        Le régiment est rattaché au 9°CA  et à la 17°DI et la 34 eme Brigade puis, 152°DI successivement sous les commandements de genéraux Joppé

GDJoppé

Bertin,

Cherrier(colonel commandant ici le 4 eme zouave

GUERRIER2

Andrieu

general Andrieu

C'est au sein de ces grandes unités qu'il participe à la grande guerre où il en reviendra avec la fourragère jaune (médaille militaire) avec 4 citations à l'ordre de l'armée une à l'ordre du corps d'armée et une à l'ordre de la division.

        En 1923 le 125° est dissout. Ses traditions sont reprises par le 32°RI,dont la portion centrale et l'etat major sont à Chatellerault.Le 3 éme bataillon du 32 eme gardera les traditions du 125 eme et sera caserné à Rivaud. Cependant la ville de Poitiers ne voyait pas d un trop bon oeil le depart du 125 éme et demandait donc que le drapeau du régiment soit conservé à Poitiers. Ils n'eurent pas gain de cause....et l'embleme partait au musée de l armée à paris

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(sources ad86 l avenir de la vienne)

Il est reconstitué le 23 aout 1939 mis sur pied par le centre mobilisateur  infanterie (CM91)Angers

 son etat major sera cantonné au chateau de La Pignerolle (saint Barthelémy d Anjou)

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          Il sera endivisionné au sein de la 18°DI  commandée par le genaral DUFFET

il fait mouvement dans la région de Lunéville du 12 au 15 septembre 1939 afin d y effectuer des travaux de défense.le 30 septembre,il rejoint le secteur de Cappel ou,il recoit la mission d'effectuer des travaux défensifs en vue de barrer les routes Sarrebruck - Grostenquin .Il rejoindra Givet en janvier 40.Le 10 mai 1940 ,le 125éme est mis en alerte et prend position sur la Meuse entre Hastieres et Honaye,il se heurtera à l' avance  ennemie. Le 16 mai 1940,il reçoit pour mission  d'assurer la couverture de la 18éme DI.Face à l'avance blindée le régiment, perdra 280 tués 412 blessés et de nombreux prisonniers.Les débris  du 125éme rejoignent alors le camp de La courtine ou ses rescapés seront amalgamés au 90éme RI il y sera dissout . Il est reconstitué en 1944 à partir des groupes FFI de la région. Il opère au sein des Forces de l'Atlantique aux combats des poches de Saint-Nazaire, Royan, La Rochelle, il est à nouveau dissout en 1945 ou ses 9 bataillons donneront naissance à d autres unités(3 bataillons au 80éme RI,3 autres au 21émeRI et à diverses autres unités)

    Recréé en 1968, sous l'appellation de 125émeRCD (regiment de commandement divisionnaire il est dissout définitivement en 1994 à Poitiers  et sera caserné au quartier Aboville(caserne des dunes)

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guerite_caserne_Rivaud

caserne Rivaud

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voila ce qu ils faisaient...quand ils étaient de garde.....

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(don de mr andré Jouineau..ècrit par un de ses ancétres)

http://grandeguerre1418.unblog.fr/tag/planches-duniformes-dandre-jouineau/ 

125eme

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(merci à ma collegue Mélusine..)

 Voici celui qui a donné son nom a la caserne Rivaud

rivaud de la raffiniere

Ollivier Marcoux Rivaud de La Raffiniere (comte)

(source de l article la nouvelle republique)

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index

la raffiniere

 

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Caserne des dominicains

(merci à ma collegue melusine)

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caserne sainte Catherine

il s en passait des choses à cette époque

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(sources La Nouvelle Republique)

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caserne rue ste CATHERINE

 

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merci à ma collegue melusine..

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125_meRI_Thouars

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       Caserne à Thouars (79) les compagnies du 3éme Bataillon alterneront avec le 114émeRI et le 125éme cessera d occuper cette caserne à compter de début 1914

un apperçu de la vie au 125émeRI

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lieu d entrainement et de soufrance...pour les gars du 125 eme

Situé a quelques centaines de metres de l entrée de Rivaud  une rue separant le parc de blossac cette aire est devenue depuis un stade

 

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 (source google earth)

 

musique 125 eme blossac

 

Certainement un defilé du 14 juillet sur Poitiers, mais une certitude, c est avant guerre

et si j en suis le visuel de la photo ci dessus cela pourrait etre sur le promenade des cours

defilé du 14 juillet

 

14 juillet 1911 promenade des cours

 (source centre-presse)

 

Appartenance du 125eme  régiment d'infanterie

        Le 125ème RI faisait partie en1914 du 9ème corps d'armée stationné à TOURS.

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Le général DUBOIS commandait cette unité..

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insigne du 9eme corps en 1939

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                                   Tours_g_n_ral_9__corps_

Le 125 émeRI appartenait  aussi à la 17émeDivision d infanterie qui etait a Chateauroux

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                                    DI017_2

Les autres régiments d infanterie du 9éme corps d'armée    

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               in10666120     66ri

             in10773000 Num_riser0009

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114 eme RI Saint Maixent Parthenay Regiment Frere du 125 eme au sein de la 34 éme Brigade

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         Le 125ème RI ètait rattaché avec son régiment frère le 114ème RI à la 34ème brigade de Poitiers qui était commandée par le Général GUIGNABAUDET.

general Guignabaudet

Ils faisaient parties au début du conflit, de la  17ème division d 'infanterie dont le PC était situé à Chateauroux et,commandée par le Général DUMAS.

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 En décembre 1915 ces deux régiments ont été affectès à la 152ème division d infanterie. Le recrutement du régiment ètait effectuè au sein des classes provenant des dèpartements de la Vienne, des Deux -Sevres, du nord de la Charente quelques Vendèens et Berrichons venaient complèter les effectifs.Au cours du conflit, le recrutement ètait nationnal mais, un noyau de Poitevins ètait maintenu au sein du 125ème

Voici la liste des officiers, en 1914.   

merci à Joel HURET pages14-18

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 Avant de partir le 125 eme devait effectuer en septembre des manoeuvres au sein de la 34 eme brigade

dans la region .Helas cette manip ne s effectua pas...là c etait la réalité

MANOEUVRES 1914

30 avril 2023

Q) L OCCUPATION LE RETOUR

   

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    Le 11 décembre,le régiment, après un voyage en train débarque à Saar ou les unités seront réparties dans les villes suivantes:

Diemeringen,

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Lorentzen

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Domfessel

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Vollerdingen jusqu au 26 décembre.

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Bitche

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cantonnement du regiment à la caserne Teyssier

bitche caserne Teyssier

Aprés avoir regagné Bitche ,le régiment détachera tour à tour des unités afin d assurer le barrage à la frontière de 1870.Le 9 janvier 1919 le Général DE MITRY remettra au 125émeRI la fourragère aux couleurs de la médaille militaire si chèrement obtenue.

général de Mitry

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(DMD86/collect.125émeRI)

Le chef de corps le Colonel Maurel avec ses officiers après la cérémonie de la remise de la fourragère aux couleurs de la médaille militaire par le Général De Mitry

Download

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                               Le 12 janvier1919 le 125éme Ri comme bon nombre d unités de l armée Française fait partie des troupes d'occupation.Désigné pour rejoindre la Rhénanie allemande le régiment cantonne à Sarrebrucken

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et le 8 fevrier il remplacera le 68émeRI dans les casernes de Saarlouis

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.Là,270 hommes en provenance du 325émeRI dissout lui seront affectés.Le 125éme restera dans cette zone jusqu au 5 mars ou il embarquera pour Bad Ems

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              Num_riser0006

(collection DMD86/125éme RI)

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Le régiment fut bien accueilli par la population.

                   Le 9 mai 1919 au cours d une prise d armes ,le Colonel Maurel quittera avec émotion le commandement du régiment.Le colonel Maurel était apprécié tant par sa troupe que par ses supérieurs  Sous son commandement le 125éme aura vécu et inscrit de belles pages de gloire.Le Lieutenant Colonel De Pelacot est désigné comme successeur jusqu 'au 21 juin ou il sera remplacé par le Lieutenant colonel Eveillard.Au cours de cette période l'ordre de resserrement des unités fut ordonné.Les relations étaient amicales jusqu à la publication du traité de Versailles.Ce traité humiliant pour l allemagne la traitait en vaincue...La population n'acceptait pas ces conditions,et, l indiférence prenait la place de la fraternité.Le régiment au complet fut mis en alerte les munitions étaient distribuées...Le 24 juin tout rentrait dans l'ordre.Les unités regagnaient les cantonnements.Mais les relations avec les populations étaient devenues tendues.

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    (Collect.DMD86/125émeRI)

   Le 21 août le Régiment embarque Pour la France et Poitiers.Au bout d un incroyable et pénible voyage du a un déraillement d un train qui bloquait les communications soit 4 jours après son départ le régiment arrivait sur Poitiers.          

Aprés un accueil fait par la ville le 125éme regagnait ses casernes de Rivaud ,Sainte Catherine et pour le 3éme Bataillon ,Ladmirault

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voila ce qui etait relaté par les journaux à l'époque

préparation par la municipalité

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 sources:www.archives-vienne.cg86.fr/style/inverse/644-la-presse-locale.htm

 

 

retour des regiments sur poitiers

(source centre presse)

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En 1923 le glorieux 125 éme est dissout .Son drapeau, ses traditions, ses archives sont transmises au 32 eme RI dont le 3 eme bataillon est à poitiers caserne ladmirault (ancien 3 eme bataillon du 125 eme)

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14 avril 2023

BATAILLES DES FLANDRES ET ARTOIS OCT 1914-MARS 1916

   Très éprouvé, dés le début du conflit, comme la plupart des autres règiments Francais, le 125èmeRI , est engagé dans la fameuse course à la mer.

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 zones d intervention du régiment

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         Nous le verrons tour à tour, fidèle à ses réputations de sacrifice et tenacité, en BELGIQUE  d'octobre 1914 à mars 1915 ou il laissera 334 morts 822 blessés 72 disparus et en Artois d'avril 1915 à mars 1916. Il y écrira par la bravoure de ses hommes, de belles mais terribles pages de gloire. Au cours de cette pèriode il gagnera deux citations, perdra un chef de corps et de très nombreux combattants.

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         Le 21 octobre 1914 les 3 bataillons recomplétés en effectif débarquent à Hazebrouck et Streetzelle après une marche éprouvante dans des conditions météo épouvantables, et au milieu des campements Anglais et Hindous.

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La frontière BELGE est traversée, le régiment  bivouaque à Dranoutre et Locre

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          Le lendemain 23 octobre le 125ème parvient dans le secteur D'Ypres vers 11 heures, où il va relever au nord de st Julien, un règiment ANGLAIS  de la 2 éme division plus particuliérement des 1ére et 3eme brigade d'infanterie ,très èprouvés par les combats. Le régiment prend ses emplacements face à un ennemi incisif et très actif particulièrement en artillerie, lui occasionnant quelques pertes.

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          Le 24 dans la soirée, le 125ème attaque Paschendaele, afin de reprendre la localité aux allemands. Ceux-ci défendent aprement leurs positions, faisant échouer la tentative du règiment, qui doit regagner ses positions initiales, sous les tirs d'artillerie et avec de nombreuses pertes.

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paschendaele 

positions au 25 octobre 

     Le 26 octobre le colonel DESCHAMPS chef de corps du 125ème reçoit le commandement des secteurs englobants les 66ème et 125ème formant une brigade temporaire. Ces deux unitès d'infanterie sont mises à la disposition de la 7ème division de cavalerie, commandée par le général  HELY D OISSEL

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        Le 27 octobre, après un assaut préparé dans les moindres détails et éxécuté par les 2ème et 3ème bataillon, le régiment s'installe face à la petite ville de Poelkapelle et y est rejoint par le 1er bataillon placé en soutien. Une contre attaque ennemie est alors dirigée sur le secteur des 66ème et 125èmeRI. Ces deux unités ne cèdent rien de leurs positions.Les unités avaient en face d eux la 2 eme brigade d ersatz et la 37 eme brigade de landwehr

Au cours de ces combats meurtriers est tombé entre autre en tete de sa compagnie dans les combats à hauteur de Saint Julien

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(merci a Malte Znaniecki)

Le capitaine Gelin léopold

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il avait recu l'ordre le 27 octobre, de se porter sur les tranchées allemandes situées en avant de la position de sa compagnie, il a entrainé ses hommes en parcourrant 300 metres sous des feux violents de fusils et mitrailleuses.Il est arrivé ainsi à 150 metres des tranchées apres avoir délogé les occupants des lignes avancées.Il a reussit a faire organiser et conserver le terrain conquis au prix de trés grandes difficultés.Le capitaine Gelin a été tué le 30 octobre dans la tranchée conquise.Le capitaine Gelin etait originaire D'Airvault dans les deux sevres.Il a été fait chevalier de la légion d honneur

A été cité pour son acte de bravoure exeptionnel dans ces memes combats

Le capitaine Issaly

qui, le 27 octobre  sur les positions voisines de son camarade le cne Gelin, avait recu l ordre de se porter avec sa compagnie en avant sur les tranchées ennemies,a réussi à gagner en terrain completement découvert ,150 metres en progressant l outil à la main.De sa position a recu l ordre de se porter sur les tranchées allemandes il a entrainé d'une facon magnifique son unité en se rendant maitre de la tranchée et gagnant encore 150 metres sous des feux des plus violents d armes d infanterie forcant ainsi les allemands à évacuer la zone.Il a réussi à conserver ses positions au prix de pires difficultés.Il avait été bléssé dans un autre combat au part avant.Le capitaine Issaly a été fait chevalier de la légion d honneur et devait etre tué dans d'autres combats en octobre 1918(il repose dans la tombe individuelle N°637 au carré militaire de Dompierre dans l'oise)

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(merci a ht72 blog du 73eme ri)

le Sous lieutenant Raoul Crolard

jeune chef de section tué en portant ses ordres

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  la situation du 125émeRI au 1ér NOV

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         Le 125éme avait à sa droite le 81émeRI(Montpellier) et à sa gauche le 66émeRI(Tours) en soutien le 1ér Bataillon du 66.Cette brigade provisoire constituée de ces deux régiments du 9éme Corps était en avant de la 7éme  Division de Cavalerie

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         Le 7 novembre, l'ennemi aborde nos tranchées et s'infiltre. Une lutte au corps à corps s'engage couteaux, révolvers, ,baionnettes outils de tranchées ,à mains nues tout est bon pour repousser l'ennemi. Le 125ème s'en sort vainqueur, en causant de graves pertes aux allemands. Le 9 novembre,l'ennemi entreprend des tirs d artillerie soutenus, qui sont faiblement contrebattus. Dans la nuit du 10 au 11 novembre les allemands contre attaquent.c'est au cours de ces bombardements qui précédent l attaque  que le Chef de Bataillon Riboulot commandant le 1ér Bataillon a été tué en effet, il était en observation en avant des positions de son unité quand ,un obus de gros calibre est venu éclater juste a coté de sa position  en l ensevelissant.Les efforts qui ont étés entrepris pour le dégager sont restés vains le Commandant Riboulot est mort enseveli    

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         Une fraction ennemie d'un volume d'une compagnie d'infanterie qui appartenait au 19éme RI de reserve s'infiltre aux points de jonction du 2ème et 3ème bataillon. Elle isole les 7ème et 8ème compagnies, qui sont privèes de communication et de ravitaillement. Le chef de corps demande alors le renfort d'un bataillon de cyclistes et de mitrailleurs, monte une opération afin de dégager ses deux unitès en mauvaise posture. Cette opération réussit pleinement. La compagnie allemande, encerclée doit se rendre. Plusieurs officiers, des mitrailleuses ,ainsi qu'un stock de munitions important tombent entre les mains du 125ème. Suite à ces actions d'éclat le 125ème régiment d'infanterie est relevé dans la nuit du 19 au 20 novembreou il recevra entre autre un renfort de 300 hommes.        

        Consécutivement à cette belle action une polémique nait entre le 125 et le 66.Elle avait pour origine, la capture des prisonniers entre ces deux régiments issus de deux divisions différentes (la 17 eme DI pour le 125 et la 18 eme DI pour le Six Six,le tout faisant partie du IXeme corps..)

         Pourtant la complicité  entre les deux unités avait bien débutée.Au cours de l'assaut du 10 novembre sur les positions de la 8éme compagnie du 66,les mitrailleurs du 125 eme avaient copieusement arrosés les assaillants enrayant définitivement cette intervention. Les deux régiments avaient encerclés les allemands qui résistaient farouchement et subissaient de fortes pertes dues entre autre à l efficacité de l artillerie. Le chef du 2 eme bataillon du Six Six envoyait un parlementaire aux allemands sans se douter que son homologue du 125éme avait eu au même moment la même idée....

         Après un échange de courrier l'officier commandant les débris de cette unité allemande sortait de sa position ,non sans être salué par des tirs de parts et d autres, accompagné d un officier du 66éme qui le dirigea vers les tranchées et le pc d'une compagnie du 125éme. Sur ces entrefaits arrivèrent les deux chefs de bataillon. Une conversation s'engagea alors entre les deux officiers et, rapidement, le ton devint orageux chacun revendiquant la capture des prisonniers. Les deux chefs de corps prévenus prirent rapidement le parti de leurs subordonnés 

        L'affaire montait alors au IX éme corps ou le Six Six faisait remarquer que pendant 3 jours, suite à l'infiltration allemande concédée par les unités du 125éme, ses compagnies se faisaient fusiller dans le dos...Le 125éme rétorquait que cela s était passé dans son secteur et que le régiment avait lui aussi souffert de cette situation, et , qu'enfin un de ses officiers avait eu la même idée que son homologue du 66éme et que, l’officier allemand avait répondu au 125éme. Les arguments avancés par le 125éme avaient convaincus le IX éme corps qui attribua la capture au 125éme.

         Les deux régiments sont alors au repos a Wlamertinghe .les deux officiers du 66 et du 125 éme se croisèrent et la discussion bien sur débouchait sur le sujet de la capture...Le ton montait très vite. Un officier de l état major du IXéme corps passait et s'interposait. Il invitait alors les antagonistes non sans difficultés à déjeuner à sa popote...Est ce l'effet du repas pris en commun sous l arbitrage de cet officier, le deux belligérants tombèrent d'accord sur le fait "qu'il n’y avait pas eu d'escroquerie de prisonniers». Tout est bien qui finit bien les deux régiments reçurent  en même temps les mêmes citations....

         Ce récit est tiré du bulletin de l association des anciens combattants de la 17éme DI

         bulletin 17emeDI

Merci à Mr Jerome Charraud www.indre1418.canalblog.com

         Le 24 novembre le 125éme reléve le 290émeRI a hauteur de la ligne de Roulers et de la route de saint Jean.Il recoit encore des renforts d environ 300 hommes dont des jeunes soldats qui seront laissés à l arriere.Le 3 décembre il relévera le 90émeRI sur les positions de Saint jean et Zoonebecke.Là le régiment recevra l 'ordre d attaquer Zoonebecke.Lopération réussira mais avec beaucoup de pertes.le 146émeRI relevra le régiment qui partira au repos à Vlamertinghe

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         Suite à ces événements le colonel comme beaucoup d autres de ses subordonnés ont étés cités.

   Voici la citation du colonel Deschamps:

         Le Colonel Deschamps commandant le 125éme RI ne cesse de donner des preuves d'energies depuis le début de la campagne.Un détachement ennemi de deux cents hommes s 'était, au cours d 'un combat infiltré dans une tranchée derriere sa premiére ligne, a fait preuve du plus grand sang froid,et de la plus grande décision en maintenant ses hommes entre deux feux, refoulant l' attaque ennemie ,pendant q'avec une troupe réservée, il encerclait le détachement dont il s'agit le forcant à capituler deux jours plus tard

  Voici la citation du Capitaine Espinasse:

         le Capitaine Espinasse à pris le commandement d un bataillon alors que sont chef venait d etre griévement bléssé, ce dans des conditions tés difficiles.Chargé d'encercler un détachement ennemi à su, par sa ténacité et son energie à reussir de maintenir et resserer son dispositif pendant 48 heures de maniere à amener les allemands à capituler 48 heures plus tard.Bléssé 2 jours au part avant il n'avait pas voulu etre évacué et avait conservé le commandement de sa compagnie.Le capitaine Espinasse a été bléssé toujours à la téte de sa compagnie le 17 juin

   le capitaine Espinasse

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  Voici la citation du capitaine Belleculée:

          le capitaine Belleculée à la suite d'une violente attaque de nuit au cours de laquelle un détachement ennemi d environ 200 hommes avait réussi à franchir la ligne de tranchées, a, pu en plein jour, par d'habiles dispositions prises et, ce sous des feux les plus vifs,encercler ce détachement avec 2 autres compagnies et un peloton de chasseur cycliste, et le mettre dans l'obligation de se rendre au bout de 48 heures.2 jours aprés a été bléssé au cours d un engagement.Le Capitaine Belleculée avait déjà été bléssé au cours des opérations à Réméréville en aout.

  Voici la citation du capitaine Orophane:

           le capitaine Orophane à peine remis de ses bléssures contractées sur le plateau de Réméréville le 25 aout est revenu sur sa demande expresse reprendre sa place à la téte de son unité.Il avait recu l'ordre de refouler un fort détachement ennemi qui s'était infiltré dans nos lignes, à chargé en tete de sa compagnie et, a , été mortellement atteint par une balle.A eu le courage de crier à ses hommes "mes enfants quand meme"Le capitaine Orophane a été élevé au rang d'officier de la légion d honneur

         La 34ème brigade, à laquelle le régiment appartient, recoit une lettre de la municipalitè de Nancy qui félicite les 114ème et 125ème, pour les actions menées en aôut devant Réméréville. De plus les 125ème et 66ème RI sont cités à l'ordre de la 7ème Division de cavalerie et à l'ordre du 9ème Corps d'armee pour leurs actions communes.

" Au moment où les 125ème et 66ème RI vont quitter les tranchées de Poelcapelle pour reprendre un repos bien gagné, le Général commandant la 7ème Division de cavalerie, qui a eu le grand honneur à les avoir sous ses ordres, tient à exprimer à leurs chefs le Colonel DESCHAMPS, et le Commandant VILLANTROYS son admiration et celle de toute sa division, pour la vaillance et l'abnègation héroiques, que ces deux régiments ont fait preuve.Le 125ème et le 66ème d'infanterie laissent à la 7ème division de Cavalerie, un magnifique exemple, qui ne sera jamais oubliè "   Gènèral ELY D'OISEL

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          le 16 novembre le Général DUBOIS commandant le 9ème Corps cite le 125ème...

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(source jmo 9 eme ca sur mdh jmo)

         Après un repos de 3 jours à Vlamertinghe et Fortuin, le régiment prend ses positions dans le secteur de Zonnebecke, où il sera relevé dans la nuit du 2 et 3 mars 1915, afin de gagner le village d'Houtkerque, où il trouve un repos véritable, un complèment en personnels et matèriels trés attendu, et y parfaire son instruction afin d'amalgamer ses renforts.

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Houtkerque

         Le Colonel DESCHAMPS quittera le 10 janvier avec émotion son règiment qu'il à mené depuis le début du conflit et commandera désormais la 34éme brigade d infanterie.

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 au cours de cette prise d armes il fut eleve au grade de commandeur de la legion d honneur

Capturcommandeur col deschamps

 sources:http://www.archives-vienne.cg86.fr/style/inverse/644-la-presse-locale.htm

     Le 24 mars 1915, sous le commandement du Lieutenant-Colonel DEVUNS son nouveau chef, il gagne le secteur D'Ypres précisément à Hagge-Zillebeke, à coté de l'armée Anglaise, pendant une semaine. Relevé dans son secteur, le 125ème gagne par étapes successives la région de Frèvent jusqu'au 19 avril, où il est acheminé par auto, dans le secteur de Roclincourt.

roclincourt

Le 125ème fait alors connaissance avec une guerre sournoise :"la guerre des mines".Il aura en face de lui une division germano -polonaise Il est relevé de ses positions, le 2 mai 1915. Le 125ème gagne par étapes Vaudricourt et Noeux Les Mines où il arrivera le 6 mai 1915, en vue de l'offensive de printemps prévue sur l'Artois.

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         Le 9 mai le 125ème entre en ligne, dans le secteur de Mazingarbe. Les 1° et 2° bataillons sont positionnés à l'ouest du village, quand au 3° il est positionné à l'est du village en soutien. Les 1° et 2° bataillons reçoivent l'ordre de se positionner à hauteur du crassier de la fosse N°7. A midi, le 1° bataillon remplace le 114ème RI dont le chef de corps a été tué pendant la conquète des tranchées allemandes. Afin d'assurer le déplacement en vue de la mise en place du 2° bataillon et d'assurer la conquète complète des tranchées, le LCL DEVUNS et le chef du 2° bataillon vont reconnaitre les emplacements sous un bombardement intense, de l'artillerie ennemie. Le chef de bataillon CAMORS du 2° bataillon remplace alors le chef de corps du 114°RI tué précédement. Vers 20h30 le bombardement ennemi redouble d'intensité et dans son poste de commandement, le Lieutenant Colonel DEVUNS est tué par un éclat d'obus. 6 officiers du régiment qui étaient avec lui sont bléssés. Le LCL DEVUNS avait pris le commandement du 125ème le 24 mars 1915.

            Num_riser

           Le Lieutenant-Colonel DEVUNS revenait d une reconnaissance des positions du régiment et, il mettait au point avec ses officiers d'ètat major ,la tactique d'attaque pour le lendemain.Dans l abri du colonel ont étés blessés: Les cne KIEFFER -BOISSIERE les LT GILLOT- ESCHAPASSE ainsi que 19 hommes tués,16 ont été atteints à proximité immédiate de l abri .

         Le Lieutenant Colonel DEVUNS ètait jugè par ses supèrieurs comme un chef de corps hors pair, qui faisait preuve de bravoure et d'ènergie exceptionnelles.Il avait su en quelques semaines communiquer au 125éme RI, son allant, son ènergie et son entraint .Le Lieutenant Colonel DEVUNS  avait la confiance de ses chefs et su gagner l adhèsion de ses hommes par son exemplaritè.Le lieutenant colonel DEVUNS à ètè citè à l'ordre de l'armèe , et, fait officier de la lègion d'honneur il repose au carré militaire de Mazingarbe

             colonel_DEVUNS

          Suite aux trouvailles d amis dans une revue d époque "revue mensuelle de la grande guerre" un hommage etait rendu à son chef de corps par un de ses officiers dont voici les extraits

      devins_1

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    devins3

    voici ce qu en disaient les journaux

colonel Devuns

sources:http://www.archives-vienne.cg86.fr/style/inverse/644-la-presse-locale.htm

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(source journal centre presse)

      Le commandant QUILLET remplace le chef de corps. Il sera blessé à son tour à son poste de commandement ainsi que plusieurs hommes. Il sera remplacé par le CB BAPUT du 1° bataillon. Le 11 mai vers midi, le régiment reçoit l'ordre d'attaquer les positions allemandes. Après une courte préparation de l'opération, le régiment part avec de grandes difficultés.Cette attaque échoue et reprend à 14H après une brève préparation d' artillerie, qui n'a eue que pour conséquences d'alerter l'ennemi. Le 1° bataillon est arreté à 25 mètres des tranchées allemandes. L'artillerie adverse se déchaine ansi que des tirs de mitrailleuses et une contre-attaque se produit, gènant considérablement le repli du régiment vers ses positions. Ces deux opérations sont très couteuses en hommes, en effet, 9 officiers et 89 hommes sont tués,94 sont disparus, et 274 sont blessés. Pour comble de malheur, le 3° bataillon en soutien ,n'a pas pu intervenir car il a été considérablement géné dans sa progression par l'encombrement des boyaux d accès. Un autre régiment qui venait d'être relevé de ses positions regagnait son bivouac..... A 2h30 du matin le régiment est relevé par le 90ème RI et est dirigé vers les cantonnements de Vaudrincourt. Le CB CAMORS reprend alors la tête du 125ème

le 11 mai tombait entre autres....

le Sous Lieutenant René Perrot du Vernay

jeune chef de section tombé a la tete de sa section

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Le 15 mai vers 13H le régiment est alerté et en compagnie du 68ème RI, il est dirigé dans le secteur de Grenay afin d'y arrêter une attaque allemande qui ne se dévelopera pas.

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          Le 17 mai sous un bombardement qui causait la perte de 6 morts et 28 blessés à la 12ème compagnie, le Lieutenant Colonel RAUCH prenait le commandement du 125ème RI.

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          Le régiment ne subissait que des tirs sporadiques d'artillerie sur ses positions. Mais les 27 et 28 mai l'artillerie allemande se déchainait sur les lignes du 125ème. Le régiment était mis en alerte. Le chef de corps craignait que sur l'un ou l'autre de ses secteurs soit tenté un coup de main par l'ennemi. C'était chose faite le 28 mai vers 14h00 sur les positions de la 11ème compagnie. Bien prévenus les "gars" de la 11ème tenaient ferme. Les allemands sont alors repoussés après un corps à corps d'une rare intensité. Le régiment comptait quelques pertes mais, les allemands laissaient sur le terrain un bon nombre des leurs. L'ennemi entreprend alors un bombardement intensif des positions du régiment écrasant les tranchées et les abris, et occasionnait la perte de 14 tués, 106 blessés, 12 disparus.

obus-allemandc est cela qui nous tombait sur la tete

          Le 30 mai, le 125ème est relevé de son secteur et est transporté à Frévin-Capelle pour y prendre un repos bien mérité et recompléter ses effectifs ainsi que parfaire son instruction.          

calonne_01f(collec.125°RI)

        Le 5 juin le régiment relève le 114ème à l'ouest de Neuville- Saint- Waast. Sous le bombardement omniprésent, le régiment renforce ses positions, aménage des boyaux d'accès. 2 compagnies du régiment sont laissées à la disposition du 20ème Corps, pour renforcer une attaque éventuelle. Les 6 et 7 juin le 1er bataillon relève face à Neuville-Saint- Vaast le 114ème RI et passe sous les ordres du général, commandant la 5èmeDI en vue d'une attaque du village. Cette attaque se produira du 16 au 27 juin 1915 avec des gains de terrain peu significatifs mais des pertes elles significatives

Voici le déroulement de ces combats

carte N°1

neuville_st_Waast_positions_initiales

          Le Colonel recoit l ordre de pousser son régiment en avant en direction de la Folie.Le dispositif initial ètait le suivant

A: en premiere ligne le 3 éme Bataillon qui avait pour objectif le carrefour du moulin dètruit.

B: à gauche du dispositif le 2ème Bataillon renforcè de deux sections de mitrailleuses.

C: en soutien du dispositif du 125ème ,le 1 èr bataillon qui avait ètalè une compagnie au chemin des carriéres et ses trois autres unités mises à la disposition du gènèral de division

Chemin des carri-res1

(Foto by Romieu grand merçes)

          A 11 heures les bataillons sont en place dans leurs position malgrès les tirs allemands provenant des directions de la folie.L artillerie Francaise execute un tir de barrage dense et serré.Vers 11 heures trente les tirs s'allongent, les allemands croyant à juste titre à une attaque bombardent les positions et assurent un tir de barrage efficace qui dure un bon quart d heure.Vers 12h15,les 7ème et 8ème compagnies se portent à hauteur du point K

Emplacement du moulin -fumier-1

(foto by Romieu grand merçes)

carte N°2

positions_au_16_6__a12h15

         La 7ème à droite la 8ème à gauche la 5eme et la 6 eme en soutien.Les 9ème et 10èmes cies dèpassent les deux autres malgrè les feux croisés de l artillerie et des mitrailleuses allemandes postées dans un fortin situè au point 119.La progression est lente souvant en rampant,les pertes nombreuses.La 8éme cie dèpasse le point cotè G et s accroche au dela de celui ci.La 5ème compagnie  depasse les positions de la 7 eme et après avoir perdue tous ses officiers regagne ses positions de dèpart,malgrè cela,quelques temps après, elle se porte en avant homme par homme en renfort de la 8ème aux prises avec l'ennemi.Malgrè les feux conjuguès la 9 ème compagnie s'accroche à ses gains de terrains et enraye une contre attaque allemande.La 10 eme cie qui avait reçue l'ordre de se porter en avant est prise à découvert sous un tir d'artillerie et doit se replier sur ses positions aprés avoir perdue son commandant d'unité le lieutenant De Meynard.A 13 heures 30 la 2éme cie et la 3éme cie qui etaient en soutien viennent renforcer les 2ème et 3ème bataillon.Vers 18 heures une compagnie du 114èmeRI renforce le 125ème à hauteur du chemin des carrières.A 19 h 10 le règiment recoit de nouveau l'ordre d'attaquer à19h30 en liaison avec le 15.3.Cet ordre n'arrivera au chef de corps que vers 20 heures .L'agent de liaison ayant ete blessé .Dans la nuit ,le 125ème renforce ses positions en reliant ses paralleles de dèpart au point cotè G.L'avance est stoppèe .Les tirs d artillerie n ont pas dètruit les defenses accesoires allemandes.Sur l'ordre du général commandant la 17ème DI une unité du gènie  sera chargèe d'opèrer les destructions .

carte N°3

positions_de_la_8_me_cie

 

         Le 17 juin le 125ème reste sur ses positions mais à 12 heures le LCL RAUCH recoit l'ordre d'attaque pour 16 heures .La mise en place s est effectuèe en silence afin de ne pas èveiller les soupcons de l ennemi. La 8ème cie avance au point cotè K et relie ses positions avec la 11ème à sa droite et la 12ème à sa gauche est relièe au 15.3 RI.A 18 heures le 90èmeRI attaque les allemands ouvrent un feu puissant d'artillerie sur les positions du 125ème qui conserve ses positions.Le règiment aura eu en 2 jours 88 tués dont 6 officiers et254 sous officiers et hommes de troupe blessès et 20 disparus.Le 125eme est relevé par le 114ème et part en reserve à l'arriere.Vers 15 heures un obus de gros calibre tombe sur les positions de la 7 éme compagnie tuant net 15 hommes. le 125ème cantonne à Agnieres et la 5 ème compagnie est citèe à l'ordre de l armèe en ces termes:

         citation

source:"revue mensuelle de la grande guerre"

          Le 24 au soir le 125ème retourne dans ses positions et malgré les obus asphyxiants les patrouilles se poursuivent.Le 3éme bataillon dècouvrira dans le terrain gagnè un dèpot important de grenades et pètards allemands dans les caves de Neuville Saint Waast.Les 26 et 27 juin le 125ème assurera la garde des positions 

          le 5 juillet apres avoir ete relevé par le 114éme et des troupes Britaniques le125ème sera mis au repos

carte N°4

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(les cartes1 2 3 4 sont tirées du JMO du 125èmeRI sur SGA MDH)

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neuville saint vaast

  Durant cette période le prix à payer par le régiment pour ces succés a été dure: 158 morts,539 blessés,63 disparus.... 

     Le 5 juillet le 125ème est relevé par les troupes BRITANIQUES de la 15° division Ecossaise qui laisseront sur le carreau 667 morts 1031 blessés.

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  en Hommage aux soldats ECOSSAIS (cliquez sur le lien)

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         La dernière tranchée conquise porte désormais le nom de tranchée Colonel DEVUNS en hommage du chef de corps tombé le 9 Mai.

Essai de plan

zone tranchée Colonel Devuns

(foto by Romieu grand merçes)

 Le régiment est alors dirigé vers Clermont de l'Oise, pour s'y reposer .

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       Fin aôut Le 125ème gagne les positions de Méharicourt et de Lihons dans la somme, sans  véritables combats.

lhions

  L'offensive de septembre 1915

situation générale le 125 eme et le 114 eme font partie de la 152 eme DI

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ruines de souchez 105850

 (ruines du village de souchez)

      Au début de septembre, le régiment regagne le sud d' Arras où il effectuera une série de travaux d'aménagement des lignes, aux avancées de Wailly, en vue de préparer l'offensive d'automne.

Le 25 septembre le 125éme appuiera le 114émeRI et reprendra à son compte la mission du 114 eme.

        La mission du régiment consistera à faciliter l' action du 114éme en le libérant des contraintes de protections des flancs droits et gauche, et, continuer la poussée vers les routes de Bucqoy, la voie ferée et la route de Mercatel.Cette mission sera executée de la facon suivante:

3éme Bataillon renforcé par 2 sections de mitrailleuses du 125éme

2éme Bataillon renforcé par 2 sections de mitrailleuses

1ér Bataillon en soutien et articulé comme suit :

1ére et 2éme compagnies situées au boyau Dennevault

3éme et 4éme compagnies  au chemin creux et au boyau Dumoulin en soutien du 114 eme.

Tout ce dispositif sera appuyé par la compagnie de mitrailleuse de brigade positionnée aux boyaux du petit chateau et burgelin 

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          Le 25 septembre, après une préparation d'artillerie, le 125ème relève le 114ème qui, après avoir été décimé par les mitrailleuses ennemies, regagne les positions de deuxième ligne en concédant de nombreux prisonniers ,et, obligeant la 3cie à regagner ses emplacements

          le 25 septembre le capitaine Dufumier qui commandait la 6 eme compagnie a été blessé et malgré tout a conservé son commandement Il a été bléssé un peu plus tard

il a été cité à l ordre de l'armée en ces termes

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 source:http://www.archives-vienne.cg86.fr/style/inverse/644-la-presse-locale.htm

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    secteur du 125éme RI pour toute la periode du 25 septembre à octobre

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         Le 125ème attaque en compagnie des régiments de la 3éme Brigade anglaise, et vers 15H la 12ème compagnie enlève une série de positions allemandes. Elle est rejointe par les 6° et 5° compagnies. Relevé, le régiment embarque en train, vers le secteur bien connu de tous Noeux- Les -Mines, et va cantonner aux Brebis ou il percevra de nouveaux équipements.

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         Les allemands canonnent le bivouac où 2 hommes sont tués et 17 sont blessés. Le 5 octobre à 18H le régiment quitte les Brebis et relève le 68èmeRI, dans le secteur de Loos sans incidents, malgré le bombardement continuel, qui occasionnera la perte d'un tué et de 7 blessés, tous par le même obus...

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        Du 7 au 8 octobre, le régiment fournit des travailleurs, pour creuser sous la direction du génie, des boyaux d accés. Dans la nuit du 8 au 9 octobre les allemands retirent leurs fils de fer devant leurs positions, laissant entrevoir une attaque.

Explications de ces combats.

        Quel ètait l objectif envisageable des allemands ? s'emparer de l axe Lens Bethune Arras.

Les postions du 125éme RI étaient encadrées ,à sa gauche par le 90émeRI et à sa droite par les coloniaux de la 152éme Division d Infanterie.En premiére ligne se trouvait, le 1° Bataillon qui assurait la liaison avec les coloniaux et à sa gauche le boqueteau d un bois bordant la route d' Arras.Sa section de mitrailleuses était en réserve au sud de la route de Lens à proximité des dernieres compagnies du bataillon.Quant au 3°Bataillon, ses positions étaient comprises entre le boqueteau à coté du 1° et le crassier de LOOS.Le 2éme bataillon lui, était en soutien au sud ouest de loos avec 2 sections de mitrailleuses.Dés le 7, le chef de corps prévoyait une attaque sur son secteur.Il avait fait effectuer un renforcement des défenses accessoires.

        Dans la nuit du 7 au 8 octobre l ennemi avait en effet cisaillé les fils de fers devant ses positions .Au début de la matinée un déluge de fer et de feu s'abattait sur les positions du 125éme.Tous les calibres y passaient 210, 150 ,105 fusants, percutants y compris sur les arrieres du régiment.Les allemands lancerent des obus avec des gaz lacrymogenes qui devenaient génant seulement dans les boyaux non battus par le vent.

 

guetteurs

         Vers 16 heures ,le 90éme RI et les Anglais préviennent de l attaque allemande sur leurs secteurs.Malgré l'intensité de leurs bombardements, les allemands ont étés surpris de trouver des défenses accessoires et des résistances intactes.Leurs attitudes en face du régiment en disent long sur la surprise.En effet ,ceux ci se déplacaient en marchant colonne par deux, en casquettes,en longeant la voie ferrée et en direction du crassier de Loos surs de l'écrasement des défenseurs.Devant la carriere du four à chaux ,ils étaient visibles à 60 metres et, débouchaient en tirailleurs.D' autres débouchaient par le chemin de la fosse n°12 allant vers Loos et furent déconcertés par les fils de fers intacts et par les tirs de grenades.Cette attaque ne dura qu'une demie heure.Cependant,devant le saillant formé au boqueteau du bois, le long de la route D'Arras les tranchées de départ étaient situées à 30 metres des positions du 3éme Bataillon.Ils se contentérent d' arroser de grenades nos positions.Mais quelques temps plus tard ils essayerent de déboucher.Un de leurs officier fut tué et l' attaque fut enrayée.Malgré cela ,une compagnie chercha  s'infiltrer dans les positions en débordant par la route de Béthune, et, faisait progresser ses hommes un à un en direction du cimetiere de Loos.Pris de face et de flanc par les feux conjugués des unités du 3éme bataillon cette compagnie fut anéantie et les quelques survivants s'enfuirent.Simultanément, entre la route de Loos et le double crassier,

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source google Maps

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 un fort détachement ennemi s'avancait au coude à coude déployé en tirailleurs et avait visiblement pour objectif de s'emparer des positions de la route de Bethune.Le 1° Bataillon les recevaient par des feux d'infanterie et de mitrailleuses .Surpris les allemands se terrerent dans des trous d'obus .La 1ére Cie ainsi que la section de mitrailleuse se portérent en avant des tranchées les arretants net.Cette action causait des pertes considérables dans les rangs ennemis.Le 1ér Bataillon avait subi particuliérement les tirs de concentration d'artillerie et bon nombre de fusils étaient déteriorés.Les pertes du 125éme s'élevaient à 52 tués 128 blessés et 4 disparus enterrés par des obus de gros calibres. Le bilan sur l'ennemi était lourd:au moins 800 tués devant les positions du 3éme Bataillon et presque 300 devant celles du 1ér Bataillon et ce ,sans compter les pertes dues aux tirs des 75m/m

Voici les rapports du Lieutenant Colonel RAUCH Commandant le 125émeRI

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rapport3

 

rapport4

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   (source mdh sga)  

       Suite à ce beau fait d'armes, le régiment est relevé le 9 octobre au soir, en laissant sur ses positions, le 1er bataillon qui regagnera les deux autres aux Brebis, aux alentours de 18H.

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         Le lieutenant Colonel RAUCH fera parraitre la note suivante concernant les allemands...

Note du LCL RAUCH concernant les combats du 9 octobre:

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(source jmo 125 sur sga)

         Du 10 au 26 octobre, le régiment fournit des travailleurs. Il relève le 68ème RI dans le secteur sud de Loos, sous un bombardement peu intense, mais qui causa la perte de 4 tués et de 9 blessés. Du 28 octobre au 7 novembre, le régiment effectue une série de travaux d' amménagement, de destruction d'ouvrages ennemis, de patrouilles. Malgré tout ce calme relatif, le régiment enregistre tout de même, la perte de 8 tués et de 33 bléssés. Durant toute cette période, le 125ème, comme tous les autres régiments, a dû affronter une météo excécrable.

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collection DMD 86 125émeRI

       La pluie omniprésente, transformait les tranchées en torrent, les hommes en statue de boue et compliquait gravement les liaisons de ravitaillement , les évacuations. Plusieurs combattants furent englués et ont dû être extraits péniblement de cette fange, par des camarades, qui risquaient autant leurs vies pour les sauver.

       Le 7 novembre, le 125ème est relevé, il regagne le camp des Brebis où il est bombardé, perdant ainsi 7 bléssés. Le 23, il relève le 68ème et est employé aux travaux de confection de claies, mais déplore tout de même, 1 tué et 7 blessés.

       LE 27 novembre, l'ennemi se montre plus mordant surtout en artillerie. Il renforce ses défenses accessoires en assurant une protection nerveuse, de ses travailleurs. Cependant, jusqu'au 30, les duels avec les allemands se limitent à l'échange de coups de fusils et de grenades. Durant cette période, le régiment ne déplore qu'un bléssé léger. Le régiment est relevé par le 66ème et va cantonner à Hauchin, Boyaval-et-Fiefs. Jusqu'au 12 décembre, le régiment fournira des travailleurs pour la confection de claies et de gabions qui serviront aux tranchées. Le 14 décembre, le 125ème embarque par fractions en autobus afin de relever le 135ème et des anglais aux tranchées de Loos(40th  London division).

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         Le 15, l'ennemi harcèle nos positions par des tirs de mitrailleuses. Vers 23h30, les allemands déclenchent un tir d'artillerie trés soutenu, avec des obus de tous calibres, sur nos positions, ainsi que sur les Anglais, blessant 4 hommes. Le 16 décembre, le Lieutenant Colonel MADELIN remplace le chef de corps, sous un calme tout relatif et inquiétant. Les postes d'écoutes et d'observations, signalent des bruits de pioches et des travaux souterrains en avant de nos positions. Il s'en suit une fusillade nourrie et un échange de grenades. Le chef de corps demande l'appui des 75. Ces échanges de tirs causent la perte de 6 bléssés au régiment. Le 17, nos éléments avancés arrêtent les allemands, dans leur tentative de construction, d'un poste d'écoute. Il s'en suit une fusillade et un échange de grenades et quelques coups de canons tuant 3 hommes et en blessant 7. Vexés, le 19, les allemands ripostent sur nos travailleurs et en blessent 2. Le 68ème RI relève le régiment qui, le 21,va cantonner aux Brebis et à Braquemont.Du 28 décembre au 31, le régiment est en position aux alentours de la fosse n°7, et recoit le renfort d'une nouvelle compagnie de mitrailleuses sur voiturettes. Le 1 janvier 1916, le régiment est dirigé sur Frévent, puis une période d'entrainement s'en suivra au camp RIQUIER.

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          Le 18 fevrier le 125ème sera de nouveau en positions à Neuville-Saint-Vaast jusqu au 10 mars. Là, il sera relevé de nouveau par les troupes Anglaises. Pendant cette courte période, le régiment aura perdu 1 officier, 4 hommes de troupe tués 28 blessés et 2 disparus, dans l'explosion d'un obus de gros calibre sur leurs positions. Pourtant,les allemands, ne se sont contentés de tirs d'artillerie et de patrouilles. Le 10 mars,le régiment est relevé par les Anglais. Le 125ème part au grand repos à Rue dans les environs du Crotoy et de Fort Mahon.

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       En fin de séjour, le Lieutenant colonel OUDRY prendra le commandemment du régiment.Le lieutenant colonel Rauch sera nommè à la tete du 21eme bataillon de chasseurs à pied

              

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26 février 2023

LES BATAILLES INSCRITES AU DRAPEAU

  apperçu historique des inscriptions aux drapeaux des unités

Ces inscriptions  sont créées pendant les guerres de la révolution Française .Veritables honneurs collectifs cousus en lettres d or dans la soie des emblèmes.Ces inscriptions considérées comme les plus importantes ont évoluées au fil des époques.D'abord limitéesa 8 puis à12 sont passées à 15 depuis.

C est Napoléon Bonnaparte qui immagina les inscriptions à partir de 1797

bonaparte

peu suivie d effets elle fut reprise en 1812 puis abolie en 1815.louis napoléon retablissait cette coutume en 1852

louis napoléon

  800 noms de batailles ornent nos drapeaux représentant ainsi plus de 200 ans d histoire sur tous les continents et rendent ainsi hommage aux combattants tombés  au cours de ces batailles.Ces insriptions sont décidées par décréts et réunions de commissions(actuellement)  La premiere inscription au drapeau est réservée à la bataille de Valmy 1792 et la derniere concerne l afghanistan et le mali en 2007

QUELLE QUE SOIT LES INSCRIPTIONS PRESENTES SUR NOS EMBLEMES

    N OUBLIONS PAS

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     DRAPEAU DU 125 EME  ET SA GARDE 1907

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       au drapeau notes032

 (cliquez sur le lien souligné)

 

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lA BEREZINA  1812

LA MARNE     1914   

YPRES        1914               

VERDUN       1916       

LA SOMME     1916

MONTDIDIER   1918 

Les citations obtenues par le régiment..

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La fourragére du 125° au couleurs de la medaille militaire

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La médaille a étée créée par louis Napoléon Bonaparte prince président le 22 01 1852

      

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Destinée à honorer les actes de courage, les blessures ainsi que les  bons et loyaux services des sous officiers et des hommes de troupe ,elle est aussi accordée aux généraux ayant commandés en chef devant l ennemi

La médaille mlilitaire récompense à la fois des militaires de base et ceux qui ont atteint les échelons les plus élevès de la hierarchie.Ses caractéristiques furent fixées par le decret du 29 02 1852.Sa réalisation fut conviée au graveur de la monaie de paris a Désiré Albert BARRE. cette medaille conportait le nom du prince président entourant son effigie,au dos un médaillon central doré portait l inscription valeur et discipline auréolé de bleu et entouré d une d une couronne de laurier

Médaille_militaire_(type_I,_présidence)

 medaille actuelle

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Cette décoration a évolué au fil des époques Napoléonnienes et républicaines son ruban est jaune entouré de vert représenté ainsi dans les fourrageres

 LA FOURRAGERE

Son historique remonte à la fin du XVI éme. Il s'agissait d'une simple corde à fourrage portée autour de l'épaule, par les dragons AUTRICHIENS. Napoléon lui donna l'appellation "fourragère".

          Cet attribut de couleurs variantes suivant les armes a été porté jusqu'à la fin de la guerre de 1870.

          Rétablie en avril 1916, elle était destinée à récompenser les unités méritantes formant corps, pour des actions collectives d éclat. Pour la période de la première guerre, il a été mis en place: la fourragère aux couleurs de la croix de guerre(verte et rouge) obtenue après deux citations à l'ordre de l'armée. Celle aux couleurs de la médaille militaire (jaune et verte) aprés 4 citations à l'ordre de l'armée. Celle à la couleur de la légion d honneur(rouge)obtenue aprés 6 citations à l'ordre de l'armée, ensuite sont venues les fourragéres doubles et triple.seul deux regiments portent ces fourrageres le RICM(a l epoque regiment infanterie coloniale du maroc actuel regiment infanterie chars de marine) et le RMLE (regiment de marche de la légion étrangère actuel 3 éme REI)

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           Le 125éme régiment d'infanterie est décoré de la fourragère aux couleurs de la médaille militaire obtenue après 4 citations à l'ordre de l'armée

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Note concernant la croix de guerre 1914-1918

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         Elle  a été mise en place suite a une idée du General Boelle commandant le IVémeCA 

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 relayée par l'écrivain Maurice Barrés,sur proposition du député Georges Bonnefous qui déposa le 23 12 1914 un projet de loi.

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         Suite au rapport du Lieutenant Colonel DRIANT député combattant(mort glorieusement à la tete de ses chasseursà verdun au bois des Caures en fevrier 1916)elle fut adoptée le 8 avril 1915. Elle etait dessinée par le sculpteur  Bartholomè.

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          Elle est attribuee de plein droit aux militaires cités pour faits de guerre pendant le conflit 14-18.Elle est attribuée individuellement à environ 2.065.000 personnes ou collectivement, à des unités qui se sont distinguées et des villes de France

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1 février 2023

...UN PETIT PEU DE TRADITION....

La fête du régiment

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fanion de la musique

 

fanion musique 7125 eme RI

merci à Francois Vaudour (le129°RI)

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       Elle se déroulait fin novembre.A cette occasion, les punitions étaient levées, un quartier libre était donné après la prise d'armes et le repas.

       Cette fête commémorait les combats de la BEREZINA, ou, au côté du 44ème RI, le 125ème s'était sacrifié, afin de couvrir la retraite des armées de l Empereur, sur la BEREZINA...

Les deux unités avaient alors formé le carré, pour faire face aux 60 000 cosaques, qui les harcelaient. Seuls, 120 combattants ont survécus et, furent  prisonniers,autour du Général BARMONT et du Colonel WAGNER commandant alors le 125ème.....Le 125eme perdit ces jours là 33 officiers

    Num_riser0008

(sources archives dmd 86/125éme RI)

Le 125ème régiment d'infanterie est un régiment d'infanterie, voici un apperçu concernant cette arme...dite la reine des batailles

              Arian_helmet_1

       Casque adrian avec l insigne des fantassins

infanterie

      L'origine de l'infanterie remonterait à la nuit des temps...les premiers combattants étaient bien les hommes préhistoriques...ils y allaient bien à pied....

      Son apparition véritable est due à la victoire de gens à pieds Suisses. En 1480, le roi louis XI a fait regrouper plusieurs milliers de gens, afin de les faire instruire par ces redoutables combattants Helvetes. Ainsi ils sont utilisés pour la protection des garnisons de Picardie. Ils sont organisés en bandes. C'est au moment des guerres de religions, qu'on été mis en place les structures de régiments. Composés de piquiers et d' arquebusiers, la tactique consistait à combinner leurs actions de feu et de choc. Après la mort d'Henri IV, qui choisissait lui meme ses unités, afin de constituer l'armée royale, les régiments disparaissaient ou réaparaissaient au grès des événements, hormis les plus prestigieux et les 5 vieux : PICARDIE-PIEMONT-NAVARRE-CHAMPAGNE-NORMANDIE(qui donneront les 1°- 3°- 5°- 7°- 9° RI).Engagés dans d'incessants combats, les régiments d' infanterie  s'illustrent en mettant fin à l'invincibilité des fantassins Espagnols, entre autre.

              Avec 1636 bataillons d active, de réserve et territoriaux en 1914,l'infanterie a été l'arme de la grande guerre. C'est elle, qui a été la plus éprouvée avec 90 % des pertes totale. Soit un officier sur trois, 1 fantassin sur quatre. En ne minimisant bien sur, pas du tout, le sacrifice des autres armes. En même temps que leurs tenues, les fantassins, ont adaptés leurs tactiques, afin de répondre aux nouvelles exigences du combat. Transformées les grandes charges de l'été 1914, en pantalons garance. Les poilus de 1915 ne chargent plus en grandes actions,ils s élancent.... en tenue bleue horizon et coiffés du casque ADRIAN. Changé aussi l'armement, bien que le LEBEL soit toujours son arme, les fusils mitailleurs font leur apparition en 1917,ainsi que les grenades à fusil et les chars. La coordination des feux avec l'artillerie, appuyée par l'aviation rentre dans les nouvelles donnes. Toujours est-il ,qu'entre les deux victoires de la Marne,le fantassin a toujours connu toutes les pires souffrances,quoi qu'en fut l'insigne porté sur le casque: chasseurs colonniaux, légionnaires. Il est légitime pour lui, de considérer avec fièrté, la part de la victoire due à sa seule détermination. Il ne suffit qu'à voir les listes des monuments aux morts, de nos villes et villages de métropole et d'outre mer.

             Insigne de l infanterie portée sur le casque Adrian

                      Num_riser0002

        Son saint patron est SAINT MAURICE, qui se fête le 22 septembre. Il était le chef d'une légion romaine composée uniquement de chrétiens. Sa légion apprenant qu'elle allait être employée pour persécuter des fréres chrétiens, décida de se rebeller, et s'arreta dans le VALAIS en SUISSE. L'empereur romain, furieux ordonna par deux fois qu'on tua un soldat sur dix. Cependant, les martyrs étaient encouragés par MAURICE et ses officiers. L'Empereur fit massacrer sa légion. Fantassin de la premiere heure, l'exemple de SAINT MAURICE et de ses compagnons nous laisse un beau témoignage de fidélité et de cohésion des soldats autour de leurs chefs, et le sens moral élevé dans le refus d'un ordre, injuste au péril de sa vie. Saint MAURICE incarne le courage et la discipline sans faille , un sens de l' honneur sans restriction, et un esprit de sacrifice sans limites. Fort de son exemple, MAURICE a donc été choisi comme saint patron de tous les fantassins.

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             SAINT MAURICE PATRON DES FANTASSINS

       L'INFANTERIE c'est un état d'esprit fait d'enthouisasme, de rigueur, de rusticité, de cammaraderie.

L'INFANTERIE c'est une histoire sacrée, celle de notre pays. Le fantassin est un homme simple, motivé par des idées simples, mais fortes, par la fidélité du devoir,le culte de la mission et du sacrifice au service de la France.

L'INFANTERIE s'est forgée une ame et un caractère au cours des siécles. Les fantassins de 14-18, nous ont réhaussés ces valeurs, par leurs dévouement et sacrifices sans limites.

           ET PAR SAINT MAURICE VIVE L'INFANTERIE

        LE 22 septembre étant la saint Maurice notre saint patron une petite priere a celui qui à su comuniquer sa foi et sa détermination à ses hommes  

        Num_riser0006

 

 

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         Insigne actuel des fantassins

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                 FANTASSIN_DU_1252ME       

En hommage à nos fantassins de 14/18

        "le fantassin est celui qui vit, qui dort, veille,peine et combat dans la boue ou la poussiere et le sang .

Celui qui grelotte dans son abri.Celui qui endure milles privations,des fatigues,des horreurs de toutes sortes.

Il est celui qui est exposé à toutes les alertes,, à toutes les surprises

.C est celui que la mort guette sans tréve ni repos, qui voit ses compagnons tomber les uns aprés les autres à ses cotés.

C est celui qui se demande, à tout moment,comment il peut bien se faire que son tour ne soit pas encore venu.

Il est celui qui recoit des coups qu il ne peut pas rendre et qui,quand les invisibles artilleurs ennemis lui déversent des tonnes d'acier ou des nuages empoisonnés.

C'est celui à qui l'on demande l'effort surhumain de quitter son trou ou son existence se protége tant bien que mal.

C'est celui à qui l'on demande d'exposer sa poitrine dans la zone ou claquent les mitrailleuses ,ou s égrenne les obus comme on égrenne un chapelet .

C 'est à lui que l on va demander de sauter dans la tranchée ennemie ou son adversaire le guette pour lui tendre le dernier traquenard.Il est celui, qui cet effort inoui accompli, et si il a vaincu et si il a survécu, demeure isolé dans cet inconnu sans appuis extérieur, dans l attente d'un retour offensif de l ennemi.

Il est celui qui, aprés une action,offensive ou défensive,entendra, pendant des jours les blessés amis ou ennemis tombés dans les lignes, gémir ,se plaindre et sera torturé à l'idée de les abandonner à leurs tristes sort sans pouvoir les secourir.Il vivra encore quelques jours auprés de leurs cadavres qu il verra se décomposer déchiquetés par les rapaces ou dévorés par les rats.Il aura la douleur extéme de ne pas pouvoir les ensevelir afin de leurs rendre le repos éternel.Il devra de nouveau surgir,à découvert résigné à l avance du sort qui pourrait l attendre.Il serait possible d ajouter a ces tableaux des touches qui les rendraient encore plus criants.C etait là le lot de tous nos fantassins.Mais dans ces terriblesépreuves le moral de nos fantassins est dune pure beauté.Il est enthouisaste et pret à tous les sacrifices et dévouements.Il va là ou on veut et fait ce qu'on lui commande,certes non sans grogner, mais avec une ardeur qui ne se dément pas, jamais...Il à été dit que le fantassin Francais n était pas suceptible de ténacité dans la défense et que les revers subis avaient abbatus son moral.La Marne en 1914, l'Yser, l'Artois, l'Alsace, Verdun, la Somme, la Champagne , la Marne en 1918 ...ont glorieusement fait justice à ces légendes.Voici l hommage que j ai voulu rendre à nos fantassins à tous nos fantassins de ce conflit

       La_biffe

infanterie au combat

   

stele érigée en l école d application de l infanterie de draguignan apres plusieurs déménagements

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  voici l uniforme de nos soldats avec une partie du barda

            uniforme_francais_1914

 

        voici l uniforme de ceux qu'ils ont dus affronter

            uniforme_allemand

 

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(don de mr André Jouineau)


 

Les différents chefs de corps :militaire005

 

1795  Chef des brigades HOUPERT               

1810  Colonel WAGNER (heros de la Beresina)

1870  Lt  colonel Jourdain(tué à l ennemi)

1871  Colonel LEBRUN

1874  Colonel SABATIER

1881  Colonel POTIRON de BOISFLEURY

1888  Colonel BIDOI

1889  Colonel CRETIN

1891  Colonel BLANCHOT

1894  Colonel MARSAA

1897 Colonel BABIN

1901 Colonel BAUGILLOT

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1907 Colonel LANQUETOT

Colonel LANQUETOT

1914  Colonel DESCHAMPS

1915 lt colonel DEVUNS tué à l ennemi

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17 MAI 1915 LCL RAUCH

Numériser0005

24 DEC 1915 LCL MADELIN

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1916  Lt Colonels  OUDRY- ALTENMAYER

1917 lt colonel MAUREL jusqu au 09 05 1919

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1919 Lt colonels De PELACOT & EVEILLARD

1939  Lt Colonel TAUREO

1944  Colonel CHENE

1945  Colonel THIANT

1968  Colonel DECHALAIN

1971  Colonel TREHUT

1973  Colonel CORDET

1985  Lt Colonel GUILBAUD

1987  Colonel JOSEPH

1991  Colonel MERCIER jusqu'en 1994.

 

 

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